2200 - "La fille de la cave..."
Témoin, sans agir. Voyeur, mais impuissant.
"C'est moi qui m'occuperai d'elle, toi tu viens juste regarder !", lui a-t-elle intimé. La suivant, il est descendu avec elle juste après l'excellent dîner et sans un mot, sur un signe impérieux de son hôtesse, s'est confortablement assis dans l'ombre sur un divan un peu à l'écart, face aux deux femmes... La brune au regard dur s'est emparée de la plus jeune, pâle brebis consentante aux mains liées qui attendait dans le noir depuis une heure la venue de son bourreau...
La courber, baisser la culotte d'un geste vif et décidé. La fesser. Le décor sombre de la cave voûtée et l'éclairage à la bougie font penser à un théâtre d'ombres. L'acoustique étouffe un peu le bruit des claques, les gémissements puis les cris... Le cœur battant, il se remplit les yeux d'images indécentes. Il hésite à se caresser discrètement, une main posée sur sa queue. Se ravise... Le regard suffira.
Après la fessée, elle se penche sur sa victime qui renifle, les fesses rougies, et l'embrasse. Puis comme si elle semblait le découvrir, se tourne vers lui qui attend une suite, impatient...
"Tu peux remonter préparer le café..."
C'est plus une évidence, un ordre induit, qu'une question.
Excité follement, il se lève, plutôt déçu. Il bande inutilement, s'attendant vaguement à participer à "quelque chose", mais comprend qu'elles veulent rester seules pour un rituel de consolation intime auquel il n'a pas le droit d'assister. Pudeur soudaine un peu étrange, alors qu'il vient de voir l'ensemble de la correction...
Mais c'est comme ça.
Seul dans le salon, il attend de longues minutes avant de les voir remonter et poursuivre sagement la soirée comme si rien ne s'était passé, conversations mondaines sans la moindre allusion à cette scène sensuelle-sexuelle "volée" qui vient pourtant de se dérouler.
Comme s'il l'avait juste rêvée...
Solitaire et perplexe dans sa voiture sur le chemin du retour, il en bande encore, des images plein la tête.
Pour rien. Cette nuit il jouira tout seul de son cinéma personnel.
5 commentaires:
on reconnait Amber Rayne en photo
jouant pour whipped ass certainement
Oui, c'est une photo que j'aime bien, et qui collait avec le sujet. J'avais noté quelque part les noms des protagonistes, que j'aurais dû remettre...
La dame est Kiera King, je crois. Celle qui fesse, je veux dire.
Le voyeur a une place de choix. Parce qu’il a été soigneusement choisi. Parce qu’il conforte le couple dans sa nécessité d’exhibition. Je sais –pour le connaitre intimement- la plaisir infini du voyeur. C’est un jeu qui, s’il est bien mené, s’avère surprenant. Essayer c’est retrouver des sensations étonnantes d’interdit(s).
Vous avez raison c'est un plaisir totalement intime et profondément personnel.
Là j'invente complètement. ç'aurait pu arriver, mais je suis plus duo que trio, bien entendu. Même si je n'ai pas à me plaindre de mes histoires à trois, elles n'auront jamais la saveur de mes rares vraies amours. C'est plus un temps de complicité partagée et sexuello-sensuelle ludique qu'autre chose...
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