2251 - "Sous le signe du confit..."
Je lis quotidiennement plusieurs blogs. Sans savoir vraiment à quoi peuvent bien ressembler ceux qui les rédigent. Et d'ailleurs est-ce si important ? Questions...
Pas si facile d'imaginer un visage sur des mots, concrétiser un fantasme, ne pas être déçu. À force de lire - quotidiennement s'il n'a pas trop la flemme - ces mots qu'on aime tant dévorer chaque jour, ces nouveaux billets qui nous correspondent si bien qu'on finirait par les croire écrit pour soi tout seul, bonnes ou mauvaises, on se fait des idées sur celui ou celle qui est de l'autre côté du miroir...
Se verrait-on pour autant jouer ensemble à se troubler mutuellement ? Si on lui dessine un visage, un corps, on l'imagine, troublant(e) forcément. Finissant par se persuader qu'il - ou elle - n'écrit au fond que pour nous seul, s'accaparer l'auteur... Gare aux quiproquos potentiels. Mais c'est aussi franchir le pas, que de se rencontrer en vrai. Certes, en cassant une part de mystère, mais aussi pour - qui sait ? - s'ouvrir d'autres espaces de jeu ?
Tiens, les filles... Vous l'imaginez comment, ce Stan tapis de l'autre côté de l'écran: petit gros, chauve à bésicles transpirant et suintant, verge molle à la main en permanence pour satisfaire un onanisme compulsif, pervers pépère attendant comme une araignée dans un coin de toile l'instant de choper sa lectrice par le fond du tanga avant de lui administrer une raclée méritée ? Sodomite ténébreux aux yeux verts, fixant sévèrement sa proie, hypnotiseur boa tétanisant la hase avant de l'avaler toute crue ?
Redoutable fesseur à la main calleuse... Ou switcheur potentiel tremblant un peu et baissant les yeux à l'instant où la Domina (une majuscule, forcément) s'étire et s'éveille, ouvrant la mallette aux instruments contondants et aux ceintures érectiles ?
Et à quoi qu'elle pense, la blogueuse du mois ?
28 commentaires:
Peux pas jouer ! pfffffffff...
Pourquoi dites-vous ne pas pouvoir jouer Ellie ? Vous le connaissez déjà de visu, ou est-ce parce que Stan attend plus particulièrement une réponse de Chut ?
Je ne voudrais pas m'avancer et répondre à sa place, mais j crois qu'Ellie veut dire qu'elle m'a croisé "en vrai", lors du vernissage de l'expo Waldo où d'ailleurs plusieurs personnes se sont retrouvées de façon informelle pour admirer les oeuvres du maître, et que donc en ce qui la concerne, le mystère est - je le crains - éventé.
Voila, Valentine,... super éventé le mystère !
Ecrivez moi en MP et je vous dirais que ça m'a tout l'air d'être - Un super plan ! YES ! :D
Et comment qu'on peut "s'écrire en mp" sur ce truc, mmmmh ? J'avoue que je sais pô trop. Du coup les commentaires avancent vers les 10 000, mais pas d'inquiétude, je surveille. Et je vais bientôt faire un petit post sur le sujet, l'état de mes réflexions "chiche ? Même pas cap..." tout ça...
Je ne sais pas s'il m'arrive de croire que certains de vos billets sont écrits pour moi toute seule, mais celui-ci on dirait bien qu'il n'est écrit que pour Valentine, la seule qui puisse jouer, hein?! Rire! Mais si vous cherchez bien Valentine, vous serez aussi hors jeu... Non, non j'dis rien...
Ah, non chère So, là vous avez mal lu et interprété, je crois... Je code pourtant assez peu, même s'il est évident qu'on trouve parfois des private jokes qu'une seule personne "entend" dans certains billets.
En l'occurrence, vous faite fausse route. Peut-être serez-vous éclairée par la suite ?
Ceci dit, Valentine, poussez la porte, c'est open bar ! Que ce soit avec un tiroir ou une image plus personnelle.
So, je crois que vous avez mal lu le billet. (Rires) :
Il commence par "Chut" et finit par qu’en pense la blogueuse du mois, avec juste une petite phrase de rien du tout en plein milieu du billet qui dit "Tiens, les filles... Vous l'imaginez comment, ce Stan ?" Comme si tout d'un coup, il se souvenait que l'on était là aussi.
Vous savez ? Comme une publicité où l’on écrit en gros tout ce qui est attirant et en petit, ce qui est moins intéressant.
J’estime que l’avis des autres lectrices n’a pas du tout été mis en valeur !! Du coup je n’ai pas joué, exprès. (Rires)
Et puis, si j’avais joué le jeu de vous décrire tel que je pourrais éventuellement vous imaginer, vous seriez vous mouiller à me décrire telle que vous m’imaginez ?
@ Ellie, c’est quoi un bon plan ? ;-)
Je m’intéresse beaucoup plus à l’âme d’une personne, à ce qui émane de ce qu'elle écrit ou dit, qu'à son enveloppe qui l’abrite, pour la ressentir. A partir du moment qu’elle est naturelle, elle est ce qu’elle est.
L’envie de rencontrer pour de vrai une personne est issue de l’intérêt qu’elle aura suscité, et non de ce qu’elle représente physiquement, matériellement socialement etc …
Puis je ne cherche pas à me "caser" non plus, alors les bons plans … (Rires) : Je suis rieuse, c'est un indice de taille.
Vous avez tout à fait raison Valentine, je ne me serais certes pas mouillé pour décrire ce que j'imagine de vous (ou d'une autre) sachant par expérience que c'est assez vain, inutile et même parfois déstabilisant. On est certain de faire fause route, de décrire ce qu'on a "envie" de voir et du coup ne pas faire attention à ce qu'on "verra"... Le sujet du post c'est qu'imagine-t-on mais n'est pas une invite, plus une réflexion sur le thème. Au fond mieux vaut ne RIEN imaginer pour ne pas être déçue...
Je n'ai pas d'oeillères. Je sais ce que j'aime, ou pas, mais la frontière est ténue entre une très belle fille à l'oeil vide et une qui serait un peu moins "belle", moin "évidente", mais avec une lumière dans le regard, un sourire et une façon d'être qui enterrerait illico tous les critères qu'on croit dur comme fer être immuables. Alors que c'est juste une "base". De discussion.
D'autant qu'on est parfois subjugué par tout autre que ce que l'on dit être son "idéal", qui n'est au fond qu'une image fixe, mais à laquelle il manque le sourire et le charme qu'on ne trouve qu'en réel. Et ça, ça ne marche qu'avec la voix (importante) et le face à face qui peut tout stopper net ou devenir le début d'un truc...
Bon, je dis ça, hein. C'est bien sentencieux... Laissons une part au hasard et à l'imaginaire, de grâce...
Euhhh non, non je pense que j'avais bien lu. Une allusion à "une solution caféinée" peut-être... Quoique l'assiette garnie présentée... Au fait, sur son blog, elle écrit qu'elle fume, rire!
Mon com précédant faisait écho a celui d'Ellie puis la question de Valentine.
Et puis, pour ce qui est du bon coup, il est certain que vos écrits à l'évocation de vos souvenirs, la façon dont vous les exprimez sont sans doute beaucoup plus révélateurs que l'enveloppe charnelle. Mais reste tout ce qui ne peut se découvrir que dans l'intimité. Et puis, chacun n'a pas les mêmes attentes.
Ah, je me disais, aussi...
Et vous vous disiez quoi aussi ? Que je pouvais difficilement passer à côté étant donné que j'ai un peu joué les grosses balances ? Toutes mes excuses. Là encore je pensais que vous étiez seul à me lire. Mais bon finalement...
Stan " Et ça, ça ne marche qu'avec la voix (importante)"
Mais j'y pense ! Je connais votre voix ! Oui, je me rappelle que vous aviez "prêté" votre voix pour un petit montage vidéo qui m'avait fait rire.
J'ai un avantage sur vous ! Quoi que mon souvenir s'est un peu estompé, et si vous savez où elle se trouve, je me rafraîchirais bien la mémoire.
@ Valentine: séance de rattrapage, mais pour moi, c'est surtout la voix de la dame qui est à tomber.
Sacrée Amoureuse... Soupir.
Merci Stan, c'est vraiment très drôle et surtout très bien fait.
Je ne vous imagine ni barbu, ni moustachu, allez savoir pourquoi ...
Barbu ET moustachu....:-)
(Evidemment je ne peux répondre car je connais le bonhomme....et inversement)
ET chauve ! :)
Mais, on ne vous en dira pas plus, n'insistez pas..., sur le reste de sa pilosité !
ps - C'est cette daube d'internet Explorer qui cafouille avec la messagerie
Nush "Barbu ET moustachu....:-)"
Exact ! Finalement, je me demande si je ne vais pas venir sur vos genoux. :-)
Pas chauve, je n'ai pas perdu toute ma mémoire. Il avait publié une photo d'un homme qui lui ressemblait, lorsqu'il était tenté d'arrêter le blog, à une certaine époque. Ça donne une vague idée.
Au point qu'une amie très chère pas du tout virtuelle qui m'avait tenu dans ses bras s'y est trompée, croyant que c'était vraiment moi.
Quelle mémoire, Valentine. Le post est en brouillon, "au cas où" il redevienne d'actu, et date du 9 mars 2009...
Ce qui prouve que je vogue sur votre blog depuis un certain temps, d'où le fait que j'évolue comme un poisson dans l'eau.
9 mars 2009 ? Je suis étonnée, le temps défile si vite.
Bonsoir,
en parcourant (trop vite) le titre du post, j'ai d'abord lu "sous le signe du confLit"... Tout va bien, je vais bien, voilà une bonne journée qui commence !
Et ah, je m'arrête. Quelle belle dinde dans l'assiette ! Quel appétissant cuissot ! (Oui, d'accord, c'est du canard, mais le jeu de mots ne marche plus). Titre comme photos sont en fait incompréhensibles tels quels. Ainsi que quelques autres éléments textuels disséminés comme des fruits rouges dans une crème au yaourt... Vous êtes joueur, Stan.
Pour répondre à la question : il m'est arrivé, souvent - probablement trop - d'imaginer le physique d'une personne à partir d'éléments divers. Ses écrits (a fortiori si la personne en question dresse un portrait, même sommaire, d'elle-même), sa voix, ses intonations, voire sa façon de travailler (pile-poil à l'heure, bordélique, maniaque...). Je me suis presque toujours trompée. Dans certains cas, la surprise était d'une taille telle que j'ai cru à la méprise, me forçant à me concentrer sur la voix pour m'assurer que oui, oui, c'était bien Mlle X ou M. Y.
(Je n'ai que des contacts limités avec mes clients, essentiellement téléphoniques avant mon expatriation et virtuels à présent ; j'ai même travaillé avec des gens pendant 10 ans sans jamais les avoir vus !).
Je sais que, dans certains cas, la surprise a été réciproque. Lesdits clients ne m'imaginaient pas du tout, du tout, comme je suis. Enfin, telle que je leur apparais.
Pour vous, Stan, je n'imaginais que très peu. Quelques infos glanées ça et là permettent de vous donner un âge approximatif, mais cela ne remplit pas le tableau. Allez savoir pourquoi, j'ai tendance à prêter aux fesseurs convaincus une haute taille, de larges mains, une voix grave et posée. Bref, des clichés quand il s'agit de faire autorité, et que l'on touche, de face ou de biais, à ce qui s'apparente à de la domination. Oui, je sais, ce point (fessée/dom) serait à discuter.
Le "sodomite ténébreux aux yeux verts" m'a fait rire. D'où sort-il donc, ce rude gaillard ? Du même lit que le pervers pépère de Gotlib ?
@ So : oui, je fume... comme deux cheminées, trois pompiers, quatre locomotives à vapeur. Mais l'adjectif "grosse" ayant été révoqué, disons que je suis une fumeuse... impénitente.
@ Chut: "joueur", je revendique.
Alors point de "conflit", mais un excellent canard. Un point sur la carte pour une lectrice lointaine soudainement plus proche, j'ai relu le tout premier message et j'ai souri. Très inattendu.
Et "Wanna be bruised ?" disait t'elle ?
Pour la rose, on a évité le traditionnel Pakistanais qui fait la tournée des tables. Qui aurait offert la fleur à l'autre...?
J'avais également lu sous le signe du conflit au départ. Étonnante erreur dans la voie d'adressage. Ensuite je me suis demandée si vous aviez partagé un confit de canard ou bien si c'était Stan qui était confit...
Décidément Chut, je ne peux rien écrire qui ne vous échappe! Autant je pouvais me douter que vous liriez mon com d'hier, autant j'avais pris la peine de poster celui du 28 février sur un billet très ancien... D'où la "GROSSE balance" avec un adjectif qui ne vous était pas destiné puisqu'il ME qualifiait. Je m'en étais voulue d'avoir peut-être mis Stan en porte-à-faux. Mais finalement votre réaction a étée très chouette.
Quant au fait de souligner votre tabagisme, il ne s'agissait que d'une boutade comme j'aurais pu le faire si vous aviez écrit que vous portiez des strings,
. Deux poiints qui reviennent comme un leitmotiv dans les billets de Stan, même s'ils ne sont pas à mettre sur le même plan, l'un étant sans conséquence, tandis que l'autre...
"fumeuse impénitente"... L'heure de la pénitence finit hélas par sonner pour bon nombre... J'en veux pour preuve ceux qui passent sous mes doigts chaque jour... Mais ceci est une autre histoire.
Stan, "lors du vernissage de l'expo Waldo où d'ailleurs plusieurs personnes se sont retrouvées de façon informelle pour admirer les oeuvres du maître"...
Next time ça pourrait être pour admirer les vôtres...
C'est pas gagné... Pour le moment je suis entre deux eaux.
De retour après quelques tribulations cartonnesques. Un déménagement avec un cascadeur au volant, téléphone rivé à l'oreille, et un ex-coursier à ma droite, en train de fumer un pétard... une vraie scène de film. On aurait vraiment dû faire halte aux studios de la plaine St Denis !
Stan,
je crains que vous n'ayez défloré le mystère, si un quelconque mystère planait encore.
Pour la fleur, deux versions possibles :
- triviale : je vous laisse la rétablir, y a une histoire de bourse et de cordons entremêlée. :)
- égalitaire : parité oblige, une rose partout, chacun faisant cadeau à l'autre de celle qu'il avait choisie. De quoi dépoussiérer Ronsard et son "mignonne, allons voir...". Tous ces classiques méritent un petit coup de jeune, pas vrai ?
So,
oups, pour le coup, vous avez surestimé mon oeil de lynx (ou plutôt de myope génétique). Le "grosse" dans le précédent comm était en fait le rappel d'une plaisanterie après le confit, sans L, j'insiste (amusant que nous ayons lu le même titre !). J'avoue que votre message ne me dit rien, mais je vais sûrement aller le voir de ce pas... Ne vous inquiétez pas, il n'y a aucun malaise - ni pour la tabagie, ni pour les strings que je porte aussi, vous supposez bien, argh ! Quoique sous les tropiques, je préfère la version maillot de bain ou simple culotte en coton, bien plus confortable. Question de crédibilité, également, vis-à-vis du dive shop qui peut m'employer.
"Bonjour, je suis votre divemaster... On va se jeter à l'eau pour une petite profonde, OK guys ?"
En maillot, ça passe.
En string... ça ouvre d'autres interprétations, chez Molière aussi bien que Shakespeare (et je ne vous parle même pas de la plongée sur épave, où le terme est le même dans les deux langues : pénétration !).
Mais euh... je crois que je m'égare, là.
Stan, je pensais qu'à l'instar de De Gaulle, vous pourriez lancer l'appel du 18 juin, l'été pointant son nez.
Je ne sais pas comment ça marche les projets dans les gallery... Mais si l'échéance est trop proche suivra l'automne, puis l'hiver, le printemps...et chaque saison a son charme.
Tout vient a point qui sait attendre...
Étrange, j’avais lu conflit aussi...
Peut-être que le cerveau nous trompe sur ce que nous voyons par rapport à ce que l’on désirerait voir, je ne sais pas.
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