14 février 2012

L'élégante punie...

 2622 - "L'excessive..."

Elle s'attendait sans doute à devoir surmonter bien des appréhensions mais s'y était préparée. C'était prévu.

Sauf qu'arrivés dans la chambre, plutôt que de la courber pour la corriger puis la prendre comme elle s'y attendait, il l'a juste liée. Agenouillée, bâillonnée. Lui a certes laissé son regard, mais elle a aussitôt fermé les yeux, s'appliquant à ne pas les ouvrir depuis quelques minutes pour profiter de chaque mouvement, de chaque mot, chaque bruissement...

Et puis il est parti en la laissant dans la chambre. Elle n'a aucune idée du temps qu'elle va passer seule, perdue dans ses pensées.

Mais ce sera long, il veut qu'elle ait le temps de réfléchir...

Ensuite ?

5 commentaires:

So a dit…

Le cœur qui s'emballe rien qu'à lire ces quelques lignes tout simplement magnifiques.
Juste envie de fermer les yeux...

Arthur a dit…

Ensuite...Ensuite?
Nous laisse pas comme ça Stan...

So a dit…

Finalement, je crois que je vais pencher pour sublimement diabolique.
Un texte qui m'a catapultée bien au-delà de ce que j'aurais pu soupçonner... Wahhh, j'vous lis plus avant le travail !!! Bien failli par redescendre sur terre à temps...

Stan/E. a dit…

Bon, mais gaffe quand même hein, vous avez des responsabilités ! Mais je suis ravi que ce petit texte qui est né parce que j'avais bien aimé l'image (avec cette working girl au physique qui me rappelle furieusement une certaine Kat) et que du coup j'ai cherché ce que je pourrais rien raconter, pour un petit clin d’œil avant tout destiné... à moi !

Stan/E. a dit…

Je déjeune avec elle, un midi, il y a quelques jours. Elle possède un smartphone intrusif qui sonne tout le temps et qu'elle m'énerve à consulter toutes les deux minutes. J'ai envie qu'elle l'éteigne, mais c'est son seul contact avec un petit garçon "babysité" pendant qu'elle s'encanaille...

Un de ces appareils donc, qui permettent d'aller sur le net. Quand je lui parle de cette photo qui me fait penser a elle, la dame sourit et prenant son Blackberry, pianote l'adresse, tombe sur l'image, et la regarde longuement, pensive...

"Tu as raison... J'avoue. Il y a de ça."

À voir son trouble, je me suis même demandé un temps si ce n'était pas VRAIMENT elle.