2649 - "L'intransigeance..."
Je vous ai déjà dit à quel point j'aime le jusqu'au-boutisme des filles, en matière de plaisir ?
Même les plus timides, une fois lancées, sont entières, presque dures, vont au plus profond des choses, flirtent avec leurs limites au gré des fantasmes et des envies les plus extrêmes, sans se soucier du qu'en dira-t-on, une fois qu'elles sont lancées...
Sans concession(s).
Elle l'avait dit et répété, il fallait prendre les rênes, la dresser, la châtier. Elle attendait King-Kong, elle avait Casimir et ça la fit sortir de l'histoire, avec le sentiment soudain qu'il la ménageait trop. Au cœur de l'action, elle releva soudain la tête presque agacée.
-"Punis-moi !"
Un peu interloqué parce qu'ayant quand même le sentiment que c'est précisément ce qu'il était en train de faire, il hésita. Elle le sentit flotter. Se méprenant sur l'intention, insistante, quasi rageuse, elle enfonça le clou:
- "Punis-moi... S'il te plaît !"
Pas question de décevoir ou de montrer une faille devant cette petite garce, ni lui laisser croire qu'elle reprend le pouvoir. Être à la hauteur de l'attente suscitée, enfin. Passant outre sa galanterie naturelle et éclatant d'un coup ce foutu vernis de bonne éducation inculquée depuis l'enfance, Casimir devint Ogre et grand méchant loup tout à la fois.
Avant de dévorer l'agnelle à belles dents. Non mais...
7 commentaires:
J'avoue que je me retrouve parfois dans cette situation. Avant de tomber sur quelqu'un en qui j'ai vraiment confiance, je n'osais pas, mais là, il y a des moments où, toute dominante/sadique/fesseuse que je puisse être, j'ai envie que l'autre y aille le plus fort possible, qu'il me fasse aller au delà de mes limites, en somme, de me soumettre complètement. Et quand il le fait... c'est grandiose.
Ce qui ne m'empêche pas de lui faire subir la même chose la plupart du temps quand nous jouons.
Allez comprendre.
Je crois que je comprends très bien...
Franchement - à moins que ce soit à cause d'Alzheimer ce qui n'est pas exclu -, je n'ai pas souvenance qu'aucunes des filles que j'ai fessées au cours de ma vie m'aient explicitement - verbalement - demandé de les corriger, ni de décider du degré de sévérité de la punition.
Au demeurant, je n'aurais pas apprécié... Je joue avec mes partenaires dans le contexte : Faute = punition, et je suis le seul juge à décider de la nature et de la rigueur du châtiment.
Connaissant mes penchants en ce domaine dont je me cachais peu, certaines ont fait le nécessaire pour se retrouver en travers de mes genoux, ce qui perdure aujourd'hui.
A d'autres époques, les situations ont voulu que je devais saisir la balle au bond. Généralement, cela se passait dans le feeling, la provocation, le non-dit, mais je savais très vite si je répondais aux attentes de ces dames, et si elles allaient répondre aux miennes...
Alors oui, bien sûr, la confiance entre les partenaires de ces jeux est absolument capitale.
D'accord aussi sur le fait qu'il faut aller le plus loin possible, repousser les limites de l'une et de l'autre, et, à ce stade, envisager d'aller au-delà de la "simple" fessée, même un peu sévère...
Nous entrons alors dans un autre domaine du SM, proche mais différent, et j'en resterai là, c'est pas le genre de l'ami Stan...
Repousser les limites, en gardant le contrôle. Pas question de la faire sortir du moment vécu, quitte à être sur le fil du rasoir, mais savoir ne pas donner la claque de trop. C'est un art.
Pour le SM, cher Waldo, même si ce n'est pas ce qui me fait vibrer, je ne suis pas le petit chaperon rouge non plus, hein... J'entends et j'admets pas mal de choses. Je ne suis pas bégueule. Et il y a dans mes envies forcément une part de ça, même minime...
Alors oui, chez moi pas de matériel compliqué ni de panoplie, encore moins de dress code et de rôles établis avec des rituels SM, je crois toutefois que dans ma façon de faire il peut y avoir une forme de sadisme assez marquée et évidente...
En ce qui me concerne (dans mon cas personnellement moi je), le résultat ne serait pas aussi puissant si ce n'était pas moi qui demandait. Je pense que pour Simon, c'est un peu la même chose. Se soumettre, oui, mais jamais sans avoir pris la décision initiale. C'est pas rien, quand on est très orgueilleux et fier (et je suis comme lui. Moralité: une Méditerranéenne matinée de Bretonne/ un Slave: même combat) de s'abandonner au point de décider de se soumettre. Le plaisir qu'on en retire est bien plus grand que de se laisser faire "par la force".
(Je me rends compte en écrivant que c'est un peu confus. J'ai un peu de mal à m'exprimer, ne m'en veuillez pas)
Non, je trouve ça très clair, au contraire...
Je me retrouve dans cette jeune femme et son propos lorsque le besoin d’être corrigée, punie, gourmander, gronder, tenue devient viscéral...
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