2651 - "Tout et son contraire..."
Dans la série, je reçois un second texte. Le moins qu'on puisse dire c'est que - pour le moment - au secours, le gaillard ne leur laisse pas un souvenir extrêmement positif...
"J'ai rencontré Stan", version d'une "autre fille"...
"Lorsque je lui ai exprimé mon souhait d'aller au-delà du virtuel, je pensais qu'il mettrait plusieurs mois avant d'accéder à ma demande. En fait, sitôt suggéré, sitôt planifié.
J'étais persuadée que le physique était sans importance pour un simple déjeuner. Mais il a exigé une photo, incapable d'attendre le moment venu pour découvrir l'internaute inconnue.
J'imaginais qu'il choisirait un cadre agréable et raffiné. Je ne vous cache pas ma déception en entrant dans ce restau cheap et sans charme qu'il avait sélectionné de telle sorte que le repas soit vite expédié.
Je m'attendais à un homme plutôt galant, un certain savoir vivre, respectueux des idées de l'autre, qui exposerait assez simplement sa façon de voir et de faire sans prosélytisme, et qui ne tenterait pas de forcer les choses. Au lieu de cela, il s'est montré rustre et terriblement insistant.
Je croyais qu'il serait possible d'aborder, dans la discussion, des sujets aussi variés que travail, famille, voyages... C'était bien mal connaître cet obsédé qui n'avait qu'une idée en tête !
J'espérais qu'il y aurait d'autres fois. Que nenni ! Pas moyen de lui arracher un nouveau rendez-vous.
Enfin, je comptais sur sa discrétion. Pourtant, à peine rentré, il avait déjà raconté par le menu détail la fessée qu'il m'avait administrée, sans tenir compte de mon "fesseur" attitré auquel je voulais rester fidèle. Il a vraiment eu de la chance, "Un lecteur" qui a commenté ici que Stan ait fait preuve de discrétion au sujet de leur histoire qui ne fait que commencer...
Bilitis est dans le vrai, l'auteur de ce blog est un garçon facile et prêt à baiser toutes celles qui se signalent. Car si Ellie à des rides, je n'vous raconte pas le placard de maquillage qu'il m'a fallu utiliser pour camoufler les profonds sillons qui trahissent mon très grand âge. Et ce n'est pas une canne dont j'ai besoin pour marcher, mais carrément d'un déambulateur...
L'homme lui-même a un physique très ingrat, dans le genre culbuto. Ses petits yeux, s'ils sont couleur menthe à l'eau, n'en sont pas pour le moins vicieux. Et pour couronner le tout, il faut supporter son haleine de chacal..."
Texte © une autre fille...
3 commentaires:
HAHAHAHAha... hmmm pardon.
Un culbutos fesseur...? C'est pas con ça comme idée ! Et puis pour l'haleine de chacal faut juste se mettre de dos.
Les solutions les plus simples sont les meilleurs !
Y a tant de vagues, et tant d'idées, qu'on arrive plus à décider, le faux du vrai, et qui aimer ou condamner...
Et ça, c'est une de mes chansons préférées... Touché.
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