07 avril 2012

Exigence de fille.

 2675 - "S'il vous plaît, monsieur... Je peux en recevoir une autre ?"

Question existentielle.

D'où vient que les filles passionnées par la fessée soient à ce point demandeuses et dotées d'un jusqu'au-boutisme forcené confondant ?

Ce sont souvent elles qui veulent qu'on continue une correction pourtant très solidement appliquée au moment où elle cesse, comme si elles espéraient à chaque fois dépasser leurs limites.

Et les siennes à lui, du coup... À "l'Homme", je veux dire.

Peut-être qu'il leur faut atteindre un point où la réelle douleur se sublime, devenant instant "flottant" où le temps s'arrête et où on peut poursuivre sans fin ?

Une amie avait tenté (et réussi) le pari insolite de recevoir une fessée de quinze mille (15 000 !) claques, record qu'elle tint la durée de la correction, reçue devant témoins initiés et admiratifs... Je ne juge pas, tant mieux s'ils y ont trouvé ainsi leur nirvana cette soirée-là et surtout si elle a aimé, mais on est là très au-delà de mes envies.

Qui ne sont d'ailleurs pas spécialement comptables...

Me revient le souvenir d'une charmante complice mi-provocatrice, mi-enjôleuse qui se prétendait douillette, mais qui une fois en action m'avait surpris à demander que je la fesse encore et encore à chaque fois que je pensais judicieux d'arrêter.

Je croyais m'y connaître, au vu de la rougeur et de la force des claques. Erreur...

J'estimais pour ma part la dose amplement suffisante. Pas elle, pas calmée et qui en redemanda jusqu'à ce que je trouve - enfin - le point de rupture, situé bien plus loin que je ne l'aurais imaginé...

Une leçon pour moi. Que je n'ai pas oubliée.
Dessin © ?

3 commentaires:

Constance a dit…

C'est vrai que la base, c'est quand même l'écoute. À côté de ça, finalement, avoir assez de force dans le bras pour donner la fessée longtemps, ça vient en second. D'ailleurs, je crois que je donnerais plus souvent, et plus longtemps la fessée rien qu'à la main si j'avais des capacités physiques en conséquence. Mais bon, je suis une pauvre chose et Dieu a inventé la brosse à cheveux (je suis en pleine crise spirituelle). Ceci pour dire que si l'idéal, c'est de deviner les attentes de sa victime avant qu'elle ait besoin de dire quoi que ce soit, la mettre suffisamment en confiance pour qu'elle puisse faire comprendre si elle veut que ça continue, c'est pas évident non plus.
La toute première fois que j'ai rencontré Simon pour une séance de fessée, c'était sa première fois, et il m'avait dit ne pas connaître sa résistance à la douleur, et que peut être il était douillet. Bon, j'ai rapidement compris que j'avais affaire à un warrior, capable d'encaisser des fessées que j'en prendrais le quart je tiendrais pas. C'est vrai que maintenant que je me limite à une seule victime, c'est beaucoup plus facile qu'à l'époque où il fallait me réadapter plus souvent.

Vertige a dit…

Tout d'abord, je vous souhaite une jolie Fête...
Être dotée d'un jusqu'au-boutisme forcené confondant...je ne sais pas si il n'y a que cela chez certaines..dont je fais partie.
S'il est vrai que j'ai parfois "les yeux plus gros que le ventre"..il y a aussi et surtout cette envie de prolonger un instant magique....parce que ce jour là..à ce moment là, avec ce fesseur là, on passe au dessus de la douleur, de la brulure, et on flotte dans un ailleurs où il est bon d'être..de rester..

Stan/E. a dit…

Bien entendu je m'en voudrais de laisser penser qu'il n'y ait "que cela" chez les femmes évoquées. Disons que dans cette partie du jeu, je suis souvent subjugué par la détermination féminine qui me semble toujours plus intense chez vous que chez les mâles, parfois capables d'avoir les yeux plus gros que le... ventre.

J'ai eu des moments magiques, des instants où on se dépasse, où on va un peu plus loin que ce qu'on avait prévu, avec elle. Et que ce qu'elle-même avait imaginé, d'ailleurs. Si tant est qu'on prévoie quelque chose.