2698 - "Monter à cru..."
Madame a de ces pudeurs de chaisière, parfois. Prête à accepter tout ce qu'on lui propose et à plonger vaillamment dans les pires turpitudes, capable de se vautrer dans le stupre: "je suis une cochonne !" dit-elle parfois avec un éclat de rire pour démentir le propos au moment où elle le prononce. Sans en penser un mot.
Pourtant on observe avec amusement chez elle de temps en temps - et de la manière la plus inattendue - des sursauts de carpe hors de l'eau et quelques blocages physiques assez incongrus pour une libertine. Bien penser à l'immobiliser quand elle est nue et à plat-ventre sur le lit, pour l'empêcher de ruer des quatre fers comme une vachette d'Intervilles, au moment où lui a fermement l'intention de lui mettre sa langue partout !
Fausse pudeur: au fond, (c'est le cas de le dire...) elle adore ça mais a des craintes de déplaire, de dégoûter, d'une animalité excessive. Et file dans la salle de bain avec son Tahiti douche à la moindre occasion sitôt qu'il l'y autorise... Et revient soulagée avec le goût de la savonnette.
Qui n'est pas très érotique...
Dessin © ?
2 commentaires:
Des images... Je parie que vous savez très bien faire la différence entre premier et second degré.
Et le goût du gel douche ? Tiens les anglo-saxons mettent souvent un savon dans la bouche des insolentes quand elles disent des gros mots, pour leur laver la bouche, sans doute... Un grand classique.
Prenez garde de ne pas vous retrouver avec un bloc de savon de Marseille entre les dents si vous en faites trop... Même s'il ne lite pas, ce sont des idées dans l'air du temps. Dans l'air, comme le serait une bulle de savon...
Une crêpe ? À défaut, je me sacrifierais volontiers. La position de la crêpe qu'on retourne m'inspire aussi... Tout ça est très gourmand.
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