2719 - "Un jean informe, cachant des formes..."
En lisant ce texte écrit par Constance dans son rôle de dominante qui retrouve un jeune homme pour la première fois, près de longs échanges par mails, je ne peux m'empêcher de repenser à une belle rencontre, avec moi dans le rôle inverse...
"(...) Je le conduisis chez moi, en le forçant à marcher à deux à l'heure parce que non, décidément, les talons aiguilles, ça n'est pas pour moi. Mais je n'ose pas lui dire, j'ai peur qu'il me voit telle que je suis, une godiche pas sûre d'elle à qui il n'aurait plus envie de confier ses fesses.
Et évidemment, une des premières choses à laquelle je pense en marchant et en discutant avec lui, c'est qu'il est tout mince, et qu'il doit avoir des fesses plates.
Et je ne peux pas jeter de discrets coups d’œil, parce que sa chemise et son pull tombent sous ses fesses et dès que j'essaie de lui laisser un peu d'avance, il se retourne et marche en crabe pour rester face à moi. Je me sens risible: comme si je n'allais pas dans quelques minutes avoir tout le loisir de les voir, ses fesses...
Un peu plus tard, en plein dans le jeu, je viens de lui faire faire une dictée, et je le gronde parce qu'autant de fautes d'orthographe (c'est-à-dire deux, sur des mots qu'il n'avait jamais entendu prononcer de sa vie. Aucune de mes victimes n'en a jusqu'alors fait aussi peu), c'est inadmissible. Et il va avoir ce qu'il est venu chercher, une bonne fessée...
C'est sa première fois.. (...)"
Je relis et je souris. Moi aussi, je me souviens avoir marché à côté d'une jeune femme à la mince silhouette, en sortant d'un restaurant où nous venions de déjeuner en nous rencontrant pour la première fois et en jetant mine de rien un coup d’œil en coin à ce cul sous un jean qui me semblait d'une platitude un peu inquiétante...
Et qui révéla pourtant à ma grande surprise quelques heures plus tard - une fois baissé - des fesses d'une rondeur très convenable... Ouf.
Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine. Ni la fessée...
Texte & photo © "Rose-violette - Écriturage"
5 commentaires:
Merci beaucoup, Stan, nous sommes très touchés!
Et dire que j'hésitais à écrire ce texte: quand je parle des débuts de notre relation, à Simon et moi, je deviens facilement cucul et du coup j'hésite.
(Par la même occasion, ça a fait remonter un texte de vous que je n'avais pas lu jusque là, et ça, c'est chouette aussi).
Clairement un texte qui a de l'écho chez moi, et probablement pour d'autres aussi. Le moment de la rencontre, je l'ai vécu quelquefois, c'est toujours le cœur battant qu'on passe du virtuel au réel, parfois déçu (ou "décevant" soi-même), parfois...
Et même quand c'est juste pour un déjeuner ou un dîner qui ne sera suivi par rien de sensuel entre les deux, c'est quand même toujours bien.
J'ai probablement un autre récit à écrire, sur une dernière fois "non dite" dont je savais en vivant chaque délicieuse seconde que c'était une dernière...
Tenir un blog en couple, peu le font, et c'est parfois un peu perturbant d'ailleurs pour le lecteur. Je crois que j'aimerais de temps à autre une autre rédactrice qui ferait des billets à son gré, comme Kaelah pour son "Kaelah's Corner" avec Ludwig... Mais à qui donner les clés ? J'avoue que ce n'est pas évident.
Merci beaucoup Latis! Je sais que je peux être très cucul, mais en société, j'essaie de me retenir. On essaie, sur le blog, de garder un juste équilibre: notre blog a été créé pour parler de fessée, pas d'en faire une vitrine en mode "regardez comme on est heureux, quels gens formidables nous sommes" (d'abord parce qu'avec notre compétence naturelle à l'auto-dépréciation, ça serait le comble).
Après c'est vrai qu'on est super jouasse quand on dit du bien de nous!
Je peux être très cucul la praline aussi. Et puis parfois juste très cul.
Question d'humeur et d'ambiance...
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