23 juillet 2012

Derrière les arbres...

  2772 - "Retour à la nature !"

J'ai déjà raconté ici quelques belles corrections données en plein air.

À vrai dire, je ne sais pas pour vous, mais avouez que c'est parfois tentant de stopper la voiture et de châtier celle qui le mérite, immédiatement et sans la faire attendre, pour un regard, un mot de travers, une insolence ou juste l'envie mutuelle qui vous monte à la gorge au point de ne plus pouvoir tenir un instant de plus sans passer à l'acte...

Ce n'est pas toujours évident. À peine avez-vous garé l'auto sur le bord de la route avant de pouvoir vous enfoncer dans le sous-bois à pied en la tenant fermement sur ce chemin désert... qu'une autre auto s'arrête et se gare non loin  de la vôtre, comme par enchantement. Un couple qui s'éloigne dans les sous-bois, ça sent la partie de baise impromptue et pas mal de spectateurs potentiels sont prêts à bien des opérations commando pour vous surprendre en pleins ébats... Je n'aime pas ça. Je ne fesse pas pour le plaisir des voyeurs.

Miss Kat se souvient probablement de nos balades, il y a près de vingt ans, quand nous n’avions qu'une heure ou deux à tuer ensemble tous les 36 du mois et pas envie de la passer dans une chambre d'hôtel. On filait sur de petites routes de campagne désertes, scrutant du coin de l’œil les emplacements potentiels où nous pourrions nous isoler sans être dérangés. Une fois même en pleine nuit dans une contre-allée à priori déserte du Bois de Boulogne, un été, c'est dire...

Mais le plus souvent, c'est dans la journée: la tension monte, l'une et l'autre ont soudain envie que ça se passe. En retirant la clé de contact avant de descendre et de marcher en se tenant par la main, s'éloigner jusqu'à une clairière tranquille loin de tous où seuls oiseaux et écureuils (c'est mon côté Disney...) pourraient le cas échéant être témoins intéressés de la fessée déculottée à venir.

En fait, pas de fioritures comme quand on est dans une pièce fermée ou une chambre d'hôtel et où on a le temps d'installer un climat...

Là, ça va très vite.


Troussée, déculottée, claquée, avec vigueur. l'écho qui trouble le silence de la forêt.

Moins de cinq minutes tout compris, montre en main, jusqu'au moment où je lui remonte sa petite culotte en la libérant d'un baiser et où on revient en sifflotant pour donner le change (tu parles...) jusqu'à l'endroit où j'ai laissée l'auto, à présent entourée de deux ou trois autres aux vitres embuées, comme par hasard.

Il y a des gens qui ne bossent jamais, dans ce pays. Où qu'on aille en s'imaginant seuls et à l'abri des regards pour passer un moment en privé, on trouvera toujours des types au regard louche, planqués derrière un tronc et faisant mine de ne pas vous avoir vus...

Sale engeance.

6 commentaires:

miss K. a dit…

Ça fait moins de vingt ans. J’y tiens. Et je n’ai jamais vu d’écureuil. Laisse Disney tranquille...

Seuls comptent le désir et ces fameuses cinq minutes durant lesquelles je lui appartiens et durant lesquelles il n’est qu’à moi. Je suis fière d’en garder les marques.

Aucune envie d’une chambre d’hôtel pour cadre: trop étriqué, trop "fait pour ça", trop sonore aussi. Si je jouis parce qu’il me fesse, je n’ai aucune envie qu’on vienne me demander d’une voix angoissée si tout va bien.

Un moment tellement intime qu’il peut se jouer à découvert. Moi non plus, je n’aime pas les voyeurs. Des abrutis, qui ne voient que ce qu’ils veulent, trop heureux de mater un porno gratos. Ils seraient presque déçus de n’avoir rien compris.

J’aime ce moment où il entre en moi: son ventre tiède contre mon cul bouillant, ses mains agrippées à mes hanches et le plaisir qui vient du plus profond de mon ventre. Et le moment où il jouit, où il me fait jouir, me laisse pantelante dans ses bras, mais calme et apaisée.

Stan/E. a dit…

Bah, 18 ou 20 ans de ça, la différence n'est pas si grande, c'est une coquetterie très féminine. Que je comprends, ça ne nous rajeunit pas... Moi, surtout.

Pour les écureuils, je t'accorde qu'il y en avait sans doute mais que le bruit les a fait fuir et que donc ils ne se sont point montrés comme dans Blanche-Neige. Pour le reste, on a sensiblement les mêmes souvenirs, chacun dans sa part de la scène. Toi fille, moi garçon. La nuance est de taille (17 cm ?)...

Unknown a dit…

Moi je cherche aussi cegenre de fessee mais punitive que j'arrete d'allumer dans la rue avec mes jupes courtes(je suis mariee!!!!!)......

Stan/E. a dit…

Bah, ça doit pouvoir se trouver, en cherchant un peu. Mais ça sent le prétexte et un je-ne-sais-quoi de pipoté...

Arthur a dit…

Tu peux te foutre de mon "popotin" avec ton "Pipoté"...rire

Anonyme a dit…

il m'est arrivé de flanquer quelques bonnes fessées en extérieur, dans un sous bois.. c'est vraiment super : la sonorité des claques résonne dans la forêt et vu qu'il n'y a personne, la fessée peut s'avèrer authentique et ça peut claquer ! Et cette fessée sera partagée intensément autant par le fesseur que par le ou la fessée.