16 juin 2015

Un petit air de Mépris...


3254 - "Madeleines du grand Sud..."

- "Et mes fesses ? tu les aimes mes fesses ?"

Puis sans me laisser me répondre: -".... Pfff ! Vu ce que tu fais avec, j'crois bien que la réponse est oui, pas vrai, mon chéri ?"

Que répliquer ?

Elle n'a pas grand chose de Bardot. Je ne ressemble guère à Piccoli.

Elle et moi sommes dans cette chambre au bord de la Méditerranée, fenêtre grande ouverte qui nous offre en stéréo piaillements des mouettes et - mistral aidant - claquement métallique des élingues frottant sans discontinuer sur le mât des bateaux, à quelques mètres de notre chambre sur le port...

Elle est toute nue à plat-ventre et tout en parlant sans me quitter du regard, remue doucement du cul, presque machinalement, souriant avec ce petit air de défi que je lui connais bien...

Toute la route entre Lyon et Sanary, la garce souriante s'est amusée à me provoquer, à jouer les soumises, avant de se moquer, faire ensuite la toute gentille avant de prendre une voix de salope tropicale pour me faire bander, conduisant d'une main et passant les vitesses virtuellement avec ma queue extraite de mon jeans.

Avant de stopper net puis de reprendre.

- "Mon ange ? Tu sais que je n'ai pas de culotte ? Mets ta main pour voir..."

Sans me faire prier et sans répondre, je glisse aisément mon index à l'intérieur pendant qu'elle soulève ses fesses, décollées du siège pour me faciliter la tâche. Humide comme toujours. Prête. Je la vois se mordre les lèvres, sans quitter la route des yeux...

J'arrête juste avant qu'elle ne se mette à zigzaguer sur les trois voies de l'A7 entre Valence et Montélimar... Là, c'est elle qui est frustrée.

Je n'y tiens plus non plus. Mais je ne vais pas jouir sur l'alcantara de son siège passager. je sais me (re)tenir !

- "J'ai envie que tu m'encules dès qu'on arrive..." 

Reste 300 bornes... Me garder en tension. Ce sont ses mots. Elle sait qu'avant, je la fesserai à la faire hurler. Elle aime ça...

Et puis, "me garder en tension", elle n'a pas besoin de ça, on se voit trop peu pour que je bande pas instantanément sitôt à côté d'elle. J'ai une libido excessivement cérébrale...

Bouche ? Chatte ? Cul ? L'imaginaire de ce qu'on va faire, de ce qu'on a déjà fait lors de nos précédentes retrouvailles, les images du passé et celles que je prévois de vivre dans les heures à venir sont des éléments de trouble qui m'aident à conceptualiser le désir que j'ai d'elle. Et même pas besoin de me toucher: le magnétisme que cette fille exerce sur moi est immédiat.

Je la retrouve à peine que déjà mon sexe durcit, que je me vois en homme des cavernes la culbuter à même le sol et la prendre comme un animal après lui avoir arraché la culotte avec les dents...

Elle pourrait me lire le Bottin que j'aurais envie d'elle de la même façon. Sa voix m'envoûte et elle en joue souvent la nuit, me susurrant des horreurs ou des mots tendres avec la même douceur, puis d'une voix rauque me demande de la traiter comme une femelle...

La photo au dessus ? Parce que c'est tellement elle... Il y a 25 ans. !

10 commentaires:

Charles a dit…

Bonjour Stan,

Ha Ha Ha Ha Ha !!! Toutes pareilles avec leur "inquiétudes existentielles " !!! Chocotteuses, va ! Et si on leur répond par la négative, c'est tout de suite: Pourquoi ? Elles te plaisent pas ? Tu préfèrent celles des autres filles !! Malotru ! Goujat et alt. !!!
- Dis donc, moi , je tâte la marchandise avant de goûter !
J'aime bien votre comparaison avec Brigitte Bardot et ce film (de quel réalisateur , au fait ?). En mai, il ont repassé "En cas de malheur" où elle donne la réplique à l'inoxydable Gabin.
Charles.

Lollie a dit…

C'est fou comme je me retrouve dans votre récit...

Stan/E. a dit…

La nostalgie en revoyant cette photo, tant c'est elle... mais une nostalgie souriante exempte de regrets, nos routes se sont séparées depuis bien longtemps.

Restent les images et les troubles...

Mademoiselle G a dit…

C’est encore mieux quand les souvenirs sont plein de saveurs... J’adore la photo !

Mademoiselle G a dit…

De volupté, de douceur et d’animalité...

Stan/E. a dit…

Chuis tout ça, si vous saviez... rires.

Mademoiselle G a dit…

Rires, mais je n’ai guère de doute à ce propos cher Stan...

Stan/E. a dit…

"À quatre pas (et pas quatre pattes, quoi que...) d'ici, je te le fais savoir !" Dixit Corneille.

Non, pas le chanteur...

Mademoiselle G a dit…

C’était pour me provoquer en duel ? Cher Stan car il apparaît que cette citation de Corneille ( pas le chanteur ) soit issue de «  Le CID »
Acte 2 scène 2 pendant une joute verbale et une confrontation qui peut évoluer vers un duel entre le Comte et Don Rodrigue...

Mademoiselle G a dit…

Rires