Pendant intéressant du post précédent, une lectrice s'est amusée à donner de la même histoire racontée hier un point de vue de la fille, à sa manière. Réactions, ressentis, troubles... Tout y passe.
Je dois dire que c'est très réussi.
Merci de ce petit jeu d'écriture qui parfois me parvient en mail, pour le plaisir, et qui donnera peut-être des idées à d'autres lectrices de poursuivre à leur tour...
"Assis sur le canapé, il la regarde revenir de la porte d'entrée du petit appartement vérifier que c'est bien fermé. Elle a tourné la clé dans la serrure, ils sont seuls au monde désormais. Elle est immédiatement intimidée par sa posture sur le canapé et sait en croisant son regard qu'il va la fesser tout de suite.
- "Baisse ton jean's !" Elle qui s'était préparée à cette situation, se trouve tout d'un coup complètement assaillie par de multiples sentiments.
Essayant vainement de gagner du temps pour se reprendre, elle s'entend bafouiller un: - "On ne devait pas aller manger d'abord ?" mais devine à son regard dur qu'il n'en est plus question !
Elle pourrait tenter de discuter mais ne veut pas lui donner le loisir de croire qu'elle est impressionnée par la situation. Elle s'approche du canapé et entreprend de déboucler son ceinturon. Tout d'un coup, toute la symbolique de son geste la remplit d'émotion. Debout, à côté des genoux de celui qui va devenir son fesseur, sans oser le regarder, elle baisse son pantalon à mi-cuisses comme il le lui a intimé et se mord la lèvre, tant elle se sent morveuse à cette instant...
Puis tout va très vite, d'un geste il la bascule sur ces genoux, puis la replace et la déculotte prestement. Elle s'abandonne totalement subjuguée par ses émotions.
- "Je t'avais prévenue, il est temps pour toi de recevoir une bonne fessée !"
La tête dans les coussins du canapé, elle sent s'abattre les premières claques. Elle est soufflée par la vigueur avec laquelle il la fesse ! Elle lui avait demandé une fessée punitive sans concession et elle est servie. Elle serre les dents sous les claques et espère ne rien laisser échapper.
Très rapidement, ses fesses chauffent, puis brûlent. Elle sait qu'elle a trouvé à qui parler. Il s'arrête et la relève. Debout devant lui, cul nu, fesses en feu, elle l'entend dire qu'il ne s'agit que d'une mise en bouche et que la fessée d'après restaurant sera plus forte... et plus longue.
Matée, elle se rhabille et suit son fesseur au restaurant.
Il y est charmant et seules ses fesses diffusant une chaleur apaisante lui rappellent qu'elle déjeune en compagnie de l'homme qui la fesse.
De retour à l'appartement, il discute de tout et de rien. Sa gentillesse et son attention lui font oublier les règles établies avant leur rendez-vous. Trop tard, il n'a pas oublié, lui. Il lui intime à nouveau de se lever et défait lui-même ceinturon et boutons qui tentaient vainement de retenir son pantalon.
Cette fois, les émotions sont très précises.
Elle a déjà été fessée et sait très bien ce qui l'attend. Elle appréhende la correction qui va suivre, sachant que ses fesses sont encore sensibles de la fessée précédente. La basculant sur ses genoux, il lâche d'une voix ferme:
- "Il est temps que je te rappelle les règles et que je t'apprenne ce qu'il en coûte de me désobéir !"
Cette fois, en la maintenant, il prend sa main et la place dans la sienne.
C'est le signe qu'il va la fesser jusqu'à lui faire atteindre ses limites. Les claques qui s'abattent sur ses fesses sont encore plus sévères que lors de la première fessée. Elle enfonce sa tête dans les coussins puis mord la couverture pour ne pas laisser passer un bruit.
Elle ne lui serre pas non plus la main pour le stopper. Elle sait que son orgueil la place dans une situation intenable. Elle a mal, se sent durement punie, voudrait qu'il stoppe.
Miraculeusement, il arrête la fessée et la cajole.
Elle a le cul brûlant mais elle est soulagée et apaisée. Ses fesses lui rappelleront tout l'après-midi qu'elle a été fessée au-delà de ses espérances. Elle profite des sentiments et du plaisir que cela lui procure avec lui.
La troisième fessée n'est que cerise sur le gâteau. Elle ne sent plus obligée de lui tenir tête et ses fesses lui font horriblement mal.
Elle capitule rapidement. Ils s'enlacent...
Il est son fesseur, elle est sa fessée."
Texte © Lectrice joueuse
8 commentaires:
Magnifique version qui complètent très joliment la première. on sent la sensibilité de la femme à travers l'écrit et c'est intéressant de voir à quel point les émotions semblent partagées, mais avec plein de petites nuances qui n'ont pas échappé à la fille !. merci de ce double jeu.
Très réussi. Le point de vue de la fille... Belle idée.
Bettina je ne rajoute rien à votre commentaire qui dit parfaitement ce que j'ai ressenti à la lecture de ce texte .
Intéressant point de vue, mais j'ai plus de mal à m’identifier à la fille de ce récit, car je ne me sens jamais comme une gamine honteuse. Au contraire j'aime l'idée que ce soit la femme en moi qui lâche prise
Alors c'est une toute autre histoire... Racontez-la nous à l'occasion ?
Je reçois en mail un joli texte dérivé de la même histoire, par Kamalika. Quelques nuances et des passages intéressants, même si on est là encore bien proche de la version de "Lectrice joueuse", avec certes des nuances (féminines), mais qui indique que le jour où KM écrira un inédit, ce sera très plaisant à lire.
Je passerai sa version prochainement...
Je fais remonter car j’aime beaucoup le texte d’une lectrice joyeuse et la photo aussi. J’avais beaucoup aimé votre version aussi cher Stan.
Je voulais noté une lectrice joueuse
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