15 juillet 2023

Au coin, mademoiselle !

3577 - "J'en pince pour elle..."

Alors comme ça, mesdames, vous détestez aller au coin ? Peu importe, c'est un passage obligé. C'est aussi un temps de récupération, après la fessée ! Comme sur ce petit dessin du jour.

Et avant ? 

"Donnes-moi le carnet, mademoiselle !" Il n'a pas élevé la voix. Elle frémit et lui tend sans oser le regarder, comprenant que c'est là, ici et maintenant ! 

"Comptes les ronds rouge et les oranges !" 

Oh, ce foutu barème, elle le connaît. Vingt les rouges, cinq les oranges. 

Elle a beau compter et recompter les ronds, symboles colorés de ses bêtises des semaines passées soigneusement notées au fil des pages dans le petit carnet de punitions, sorte de journal de bord entre eux, évidemment sans tricher comme il l'avait exigé, elle arrive chaque fois à… quatre-vingt quinze. Claques.

Elle tente vaguement de parlementer tandis qu'il la gronde et qu'elle tourne sa tête à gauche et à droite, essayant de regarder ailleurs en se cherchant une improbable contenance. Surtout ne pas céder trop vite devant lui, rester stoïque le plus possible, même rouge comme une pivoine.

Et puis d'un coup il lui ordonne de se lever, la prend par le bras mais plutôt que l'amener dans la chambre comme elle le suppose un instant, la colle nez au mur dans l'angle d'un buffet en lui ordonnant de mettre les mains sur sa tête. Au coin, la grande fille !

Elle obéit sans rechigner et attend, confuse, tandis qu'il la gronde debout derrière elle. 

Puis il s'approche et tout en lui parlant, lui déboucle sa ceinture, baissant ensuite le jeans d'un geste sec à mi-cuisses.

La demoiselle frissonne, en partie déculottée. Excitée et honteuse.

Elle a soigneusement choisi une petite culotte sexy noire avec des motifs en dentelles et pas une "petit-bateau" de gamine, sachant que c'est à lui au fond de la ramener à ce rôle et de l'infantiliser. 

Mais elle voulait - inconsciemment - aussi séduire et a mis du temps à la choisir, hésitant justement avec une culotte blanche de petite fille, finalement laissée sans regret au fond d'un tiroir ! Et puis soudain, alors qu'elle n'a pas bougé le nez toujours collé au mur, elle sent avec honte qu'il descend lentement ce dernier rempart de sa pudeur à présent envolée…

… Avant de la laisser de dos face au mur et le cul nu sous son regard, pour la toute première fois !

Images: "Coin coin" © Stan/E - 2023

6 commentaires:

Sarah a dit…

J'imagine sa honte d'être ainsi exposée.
C'est compliqué à vivre ! et angoissant d'attendre.
Et puis, il y a bêtise et bêtise. Comment faire quand on attend une approbation d'une personne qui se rend injoignable ?
C'est compliqué, alors les chiffres du nombre de bêtises s'envole, mais est-ce forcément complètement de notre faute ?

Sarah a dit…

Messieurs les fesseurs, vous êtes également ambigus sur la culotte :
En mettre une blanche toute simple ?
En mettre une sexy en dentelle ??
Ne pas en mettre ???
Encore quelque chose de compliqué à s'adapter !

Stan/E. a dit…

@Sarah. Ça n'a rien de "compliqué" en soi, c'est selon les désirs du moment de l'une ou la demande précise de l'autre. Ou selon l'inspiration. il ne faudrait pas oublier que ceci demeure avant tout un "jeu" partagé, sinon ça n'aurait plus le même sens.

La complicité est de mise, pour s'abandonner pleinement.

La demoiselle de l'histoire a hésité avant de s'habiller quelques heures plus tôt, avant la rencontre. Pas de dress code et donc laissé à son appréciation, à elle de savoir. Femme fatale ou gamine insouciante ? Elle choisi la féminité alors que c'est la gosse qui venait au rendez-vous…

Anonyme a dit…

Hormis exceptionnellement je décide pour les culottes ( ou ne pas en mettre ) le plus souvent mais ce qui reste compliqué et relève du défi , challenge presque une impossibilité pour ma part cela reste ce fichu coin d’autant plus si mes fesses sont encore vierges de sa correction…^^
MademoiselleG

Stan/E. a dit…

@Mlle G : alors dans votre cas et connaissant l'esprit rebelle qui vous anime depuis l'adolescence, le coin n'est un passage obligé pour méditer sur votre caractère (de m…) qu'une fois une fessée magistrale administrée.

C'est qu'il faut vous mater, sous peine de vous voir prendre le dessus irrésistiblement et par ricochet (et votre foutu esprit de contradiction) ne pas croire à l'histoire qu'on a très envie de raconter avec vos jolies fesses.

Chère G. seul un homm… un mâle même, qui saura trouver le déclic pourra vous contraindre à baisser les yeux (déjà, en premier) et votre culotte (ensuite, si d'aventure vous en portez une) obtiendra votre approbation tacite pour régulièrement vous laisser glisser vers ces plaisirs troubles que vous affectionnez tant ! (D'ailleurs, on doit pas déjeuner, nous deux ?)

Anonyme a dit…

Voici une analyse assez juste Stan.^^
Un déjeuner ou un dîner quand je reviens et que tu n’es pas encore parti ou déjà revenu avec grand plaisir !
MademoiselleG