01 mars 2008

Bun beating foune...

526 - Il y a un an, l’ami Greg de Bun Beating Fun m’avait envoyé un lien pour aller me faire une idée des fessées qu‘il donne, là-bas aux States.

BBF est un site plutôt rigolo avec d'amusantes spanking videos. Payant, certes, mais on peut mater les previews.

Dans le post 239 (mars 2007), j'avais relevé le systématisme de ces saynètes filmées et surjouées - plaisantes mais un peu trop répétitives à mon goût latin - dans lesquelles d’accortes donzelles maquillées comme des Ferrari volées se retrouvaient systématiquement en travers des genoux de Greg pour de bonnes fessées réelles déculottées, données de bon cœur.

Parfois même un peu au-delà du jeu, se terminant par une gâterie allant de la simple pipe affectueuse à la pénétration anale la plus débridée.

Le scénario est ultra simple (mais l'humour n'en est pas absent...) et toujours le même à une ou deux variantes:

Dans une chambre de motel, une starlette pose devant l’objectif d’une photographe assistante, mais au bout d'un moment fait des caprices, râle et se met à bouder ou bien joue les divas en réclamant plus d’argent pour la séance de pose jusqu’au moment où arrive
Greg le costaud qui se charge de les remettre dans le droit chemin, évidemment au moyen d'une bonne et efficace fessée...

Les demoiselles insolentes sont alors chopées par une oreille comme des gamines avec un bruitage de dessin animé, dûment déculottées puis vigoureusement fessées par le justicier new yorkais, qui y va de bon cœur…

À part les filles qui ne sont pas les mêmes, les scènes m'ont amusé un moment, mais j'aurais aimé du neuf dans le scénario qui ne se renouvelle guère. Les réactions des filles sont intéressantes, pourtant...

Bref, après visionnage de quelques films assez semblables les uns aux autres, j’avais envoyé à Greg une série de questions pour tenter d’en savoir plus sur son modus vivendi.

Avec la gentillesse désarmante des Américains, il m’avait répondu immédiatement, mais je n’avais pas traduit à l’époque.

Comme il me relance ces jours-ci de New York avec de nouvelles images, je répercute cette fois quelques détails de notre conversation qui vous permettront de mieux comprendre l'ami Greg et ses blondasses…

Alors, Greg, qui donc sont ces filles et leurs motivations ?

- Les filles ? Des starlettes du X, des étudiantes, des danseuses de cabaret ou des modèles désireuses de gagner un peu de monnaie en vivant des sensations érotiques nouvelles et inattendues. Elles sont parfois exhibitionnistes aussi et attirées par l’idée de se faire fesser devant la caméra tout en gagnant une poignée de dollars… Joindre l'utile à l'agréable, quoi ! (rire)

Est-ce que tes modèles jouent un rôle dans ces saynètes et quelle est la part de réalité dans ce qui nous est montré ?

- Toutes les scènes amenant à la fessée proprement dite sont évidemment scriptées: l’arrivée en voiture, l’entrée dans le motel et leur façon de faire un caprice face à mon assistante ou supposée telle…

Mes modèles reçoivent juste pour consigne de jouer le rôle d’un mannequin de fiction particulièrement déplaisante et désagréable dans sa façon d’être, en prenant une attitude de garce à recadrer. Ce qu'elles font très bien comme tu as vu...

Oui, c'est très réalistes. De vraies pestes que tu dois avoir plaisir à remettre en place...

- Tu peux le dire ! Tu sais, que ce soient des danseuses, des "Porn stars" ou autres, ces filles jouent juste ce qu'elles sont dans la vie réelle, en accentuant simplement pour la circonstance ce qu’elles ont de moins plaisant parfois dans leur façon d’être.

Tu veux dire que ce qui se passe ensuite est moins joué ? Que la part de réel l’emporte et là, plus de consignes ? Que c’est juste ce qu’elles ressentent en laissant parler leurs émotions, c'est ça ?…

- En fait et c’est délibéré de ma part, je choisis dans le casting des jeunes femmes qui n’ont que très peu - voire pas du tout - d’expérience par rapport à la fessée. Et cela pour trois raisons:

1) Mettre en scène des filles que personne n’a vu se faire fesser avant.

2) Parce que la plupart des "professionnelles de la profession" ont peur par avance de moi ! (encore plus après…)

et le plus important :

3/ réussir à obtenir la frousse, l’angoisse, la colère et la rage (avant la docilité) d’une jeune femme adulte se faisant punir pour la première fois comme une gamine, par une bonne fessée déculottée…

Le résultat à l’écran est si réaliste que même si les filles qui connaissent mon site viennent tourner en connaissance de cause, certaines m’avouent ensuite autour d’un verre une fois le tournage passé qu’elles étaient drôlement angoissées par ce qu’elles ont vu
avant, même celles qui ont déjà un peu l’expérience de ce jeu-là dans leur vie privée...

Tu viens de le souligner, tu ne forces personne et les filles viennent à toi en connaissance de cause… As-tu des trucs rigolos à nous raconter sur les coulisses ou pendant tes tournages ?

- Chaque prise de vue, chaque tournage est une nouvelle aventure avec une fille différente des autres, avec d’autres réactions, d’autres mots. On ne peut pas savoir à l’avance…

Plus d’une de mes actrices s’est ensuite assise sur le diffuseur d’air conditionné de la chambre après le tournage, histoire de refroidir ses fesses bouillantes…Je me souviens même avoir amené une de mes victimes au fast food acheter des cigarettes, et l’avoir vue ouvrir la porte d’un frigidaire au milieu du drugstore pour s’y asseoir posément en calant ses fesses au milieu des crèmes glacées, tout en rigolant aux éclats. La tête des autres consommateurs pas au courant valait le détour, crois-moi !

Tiens, je ne sais pas si tu as vu sur ma page d'accueil, le petit extrait animé avec une des filles brandissant une chaussure, l'air furibond… Ça, ce n’était pas dans le script et totalement improvisé. Quelques secondes plus tard, cette satanée chaussure passait à trois centimètres de ma tête…

Une autre fois, le patron du motel entendant les cris d’une fille qui recevait la fessée a cru qu'un truc horrible se passait dans son établissement, un crime ou je ne sais quoi, et du coup, paniqué, il a appelé la police. Ce qui s’est passé ensuite, c’était un peu comme dans un épisode de "Cops", tu sais, cette émission de télé ou ils filment de vrais flics en plein travail ou pendant les courses-poursuites sur l'autoroute, je sais pas si vous avez ça en France...

Si, on a des émissions qui reprennent vos images ! Mais je ne t'ai pas vu dedans !

- (rire) Pas de danger... On a un peu paniqué en les voyant débarquer sirènes hurlantes ! Le truc s’est heureusement bien terminé, mais ça n'a pas été simple à expliquer quand même... La fille a réussi à les convaincre qu'on bossait, et les flics en rigolaient encore en regagnant leurs voitures ! Y'en a même un qui avait l'air d'avoir drôlement envie de rester pour me donner un coup de main... (rire)

T’as l’air d’aimer les blondes…

- Toi aussi, tu as remarqué… (rire) OK, c’est vrai, j’avoue !

D’où viennent ces demoiselles, et et où vivent-elles ?

- La plupart sont d’Amérique du Nord, évidemment. Je les repère dans des agences de modèles sur le net et je prends contact avec. J’explique le mieux que je peux ce que je recherche (pas toujours simple) afin de les persuader de venir jouer avec moi…

Et combien payes-tu leur prestation ?

- Le moins possible ! (rire) En fait, selon les filles, la séance se négocie entre 400 $ et 500 $.

Il y a souvent une fille un peu austère qui joue ton assistante et qu’on voit t’appeller à la rescousse au téléphone quand elle n’arrive plus à s’en sortir avec les demoiselles. Qui est-ce ?

- "Austère" ? (rire) Tu parles de Terry sans doute ? C’est un rôle de composition, qui l’amuse. Terry est une photographe spécialisée dans les images de… pieds, elle ! Et elle n’est pas spécialement branchée comme toi et moi par les fesses… Il se trouve que souvent, elle en profite pour photographier les mêmes filles avant ou après, pour son site fétichiste. C’est un bon arrangement qui est plaisant pour tout le monde, chacun y trouve son compte…

Euh ? est-ce qu’elle les fesse aussi à l’occasion ?

- Non, non, pas du tout. Terry est une gonzesse un peu tordue, tu sais ! (rire) Chacun ses petits travers, hein… Cette nana est juste passionnée par leurs pieds comme je te disais et si elle pouvait, elle photographierait uniquement les jambes de ces filles battant l’air pendant la fessée…

Quels sont ceux de tes films qui marchent le mieux à la vente ?

- À priori, mes DVD volumes 23, 22, 18 (et aussi 16, tiens...) sont ceux qui semblent rencontrer le plus de succès… Ce sont ceux-là que je vends le mieux en fait !

Parmi toutes ces blondes, laquelle serait ta préférée ?

- Bah, tu sais, il y en a beaucoup, c’est difficile de dire ça…

Mais Molly Winters, Anna Sundquist et aussi la jolie Ivy ont toutes des fesses émouvantes et le résultat de leurs fessées à l’écran est aussi fort que si on les avaient torturées au Moyen-âge, dans un donjon médiéval… J’ai adoré les voir hurler et se tortiller en cadence sous ma main droite… Tout comme Kelley Jean and Brianna.

Ça n’a pas été simple de dompter Keli Anderson, Liz Tyler ou encore Rhiannon, au début.

En voilà pourtant trois autres qui se sont tortillées en cadence sous mes claques comme des "babies" gênées par leur couches mouillées… (rire) Crois-le si tu veux, leurs jolies fesses rouges m’ont attiré comme une muleta agitée par un matador dans l'arène. Et c’était moi le taureau !

Tiens, ma dernière "update" sur le site est Sasha Sparks.

Sasha est l’une des rares filles avec qui j’avais déjà bossé qui a souhaité revivre une seconde expérience de fessée avec moi… Du coup je lui ai concocté un petit scénario, rien que pour elle... À voir !

On ira, Greg. Et... bonne continuation !

Merci à Greg Edwards de sa franchise très américaine pour nous raconter les dessous de son petit business. Mais je sais aussi à le lire que le gaillard y prend plaisir bien au delà du job et des revenus que ça peut lui procurer.

C'est bien là l'essentiel...

12 commentaires:

Anonyme a dit…

La suite , la suite... sinon je boude aussi ;-)

Erik A. a dit…

Faut traduire, chère Pauline... Et il y en avait une tartine...

Pas de panique, je rédige l'affaire. Vous saurez bientôt tout sur cet homme et les motivations des demoiselles de la côte Est qui viennent le retrouver pour ces mini-sketches érotico-fessophiles...

Anonyme a dit…

J'attends....

Erik A. a dit…

Pauline, Nush...

C'est fait. Bonne lecture !

Anonyme a dit…

Finalement, je crois que je suis très loin de "l'esprit Américain" ( si l'on peut parler d'esprit ) en tout cas du goût, et des goûts Américains, du Mac Do jusqu' à la fessée... Ces sites vigoureux, "Dallas Spanks Hard" ou celui dont tu parles présentement me laissent assez froid.

Certes, le physique des demoiselles qui se font rougir les miches est généralement fort plaisant; mais la manière, la rudesse - pour ne pas dire la brutalité - de ces fessées, le côté primaire de la chose ne figurent pas dans mon répertoire fantasmatique. Une fois encore, je parle de mon ressenti, sans condamner aucunement ceux - ou celles - que que cela branche.

J'aime le trouble, le feutré, le raffinement, les émotions partagées entre le bourreau et sa victime.
La soie ou le nylon qui glissent sur la peau dans un silence assourdissant, révélant ces rotondités sublîmes promises aux plus extrèmes rigueurs...
Les cris m'agacent, les gémissements me touchent.

Tarzan fessant Jane me fait rigoler, Sir Stephen laissant un petit mot sur une table : "La cravache sera pour votre prochaine visite" m'émeut.

Et j'évite d'évoquer les 500 $ qui sont une partie non négligeable de la "motivation" des "actrices".

Je dois être vieux jeux.

Bof...

Erik A. a dit…

À lire comme un reportage et un témoignage, cher Waldo.

Tu penses bien, me connaissant un peu, qu'en parler ne veut pas dire que je suis partie prenante et que j'acquiesce pour autant. J'ai déjà maintes fois souligné ici sur ce blog les différences d'appréciations de ces jeux de fessées entre nous autres latins et nos amis anglo-saxons...

Tu sais vers quelle façon de faire j'incline... L'émotion avant la performance, le trouble avant les chiffres ou la cadence infernale façon usine (à ce sujet compter les claques ou se vanter d'en donner 5 ou 10 000 me laisse pantois... pour ne pas dire plus) c'est là mon credo. Je préfèrerai toujours une vingtaine de claques retentissantes et réussies sur une croupe émouvante qu'une avalanche numéraires de gifles juste pour obtenir un résultat à trois ou cinq chiffres...

J'avais juste envie de savoir comment ça marche, l'envers du décor. Je t'avoue que je regarde ces films sans ressentir d'émois particuliers, mais que ça m'intéressait et m'amusait de savoir par le menu comment c'est fabriqué en amont.

Merci à Greg de sa franchise très américaine pour nous raconter les dessous de son petit business. Mais je sais aussi à le lire que le gaillard y prend plaisir bien au delà du job et des revenus que ça peut lui procurer.

C'est bien là l'essentiel...

Anonyme a dit…

Ca a un côté très automatiques : les filles crient trop fort pour les claques qu'elles recoivent, mais j'aime bien la fille qui crie : "you're a fucking asshole" au mec quand elle reçoit sa fessée

Anonyme a dit…

Merci E. :-))
Rien à rajouter à ton dernier commentaire qui résume parfaitement ce que j'ai ressenti à la visite de ce site - découvert par ton blog.

isabelle183 a dit…

J’avais ressenti ton article comme un pur reportage, fort instructif et intéressant à lire.
D’ailleurs le label « vendeurs de fessée » me parait clairement exprimer ta position.
Moi non plus je ne suis pas fan du fessée business, mais de la fessée maison et artisanale.
Mais ceci ne m’empêche pas de m’intéresser à toutes les facettes du sujet.

Erik A. a dit…

Soyons clair. Isabelle avec bon sens a bien noté le label... Preuve qu'elle commence elle aussi sur ses blogs à maîtriser le sujet.

"vendeurs de fessées"; Qui me lit sait que ce n'est pas ma came. Mais j'informe. C'est aussi la raison d'être "d'Au fil..."

C'est Greg qui m'a sollicité voici un an, en m'offrant une entrée gratuite dans son manège enchanté.

Pas naïf, je sais bien qu'il l'a fait en espérant que je relayerais en retour, ce que j'ai fait parce que j'aime bien son site, même si moi aussi je préfère d'autres jeux plus intimes, personnels et moins filmés.

Ce blog à plus d'un million et demi de passage depuis deux ans, il est certain que pas mal de gens croient à plus ou moins juste titre qu'il est bon d'être cité dessus.

Je ne suis pas dupe non plus et pas mal de demandes de cet ordre passent à la trappe, parce que ce n'est pas le sujet ou bien parce que le site ne me plaît pas.

Point...

Greg a été super gentil, j'ai fait mon petit reportage sur lui à ma façon, sans concession aucune (pas le genre de la maison, vous le savez) ni dans le but de lui servir la soupe. Si ça lui attire du monde tant mieux.

Je précise que je ne gagne rien dans l'affaire...

Mais que si je passe à New York (soon, Greg), je serais ravi de le rencontrer lui et pourquoi pas d'assister live à une de ses petites sauteries...?

Greg Edwards a dit…

I thank you sir for taking the time to author this article and providing me with such a fine forum to address your insightful questions.

And yes indeed I would very much like to meet you when next you come to New York. Drop me a line and let me know when and I'll be sure to schedule a video shoot during your visit :-)

Erik A. a dit…

Merci Greg !

I'll come in NY maybe in september, we have time to organize anything you will...

Be sure I'll be honoured to become a french witness of a BBF movie, anytime you could do it "for my eyes only"...

PS: "foune" (in the title) can be translate by "pussy"...