03 décembre 2008

Fille à lunettes...

818 - Une scène qui plaira aux amateurs d'érotisme ET de fessée.

Même si la correction est à mon humble avis un peu faite façon "époussetage de meubles". Restent le trouble, la posture, la culotte baissée. Et la main gauche.

"Kort Amerikaans" est tiré d'un livre de Jan Wolkers écrit en 1962, mais ce film (un remake) date lui de 1979. La fille à lunettes est l'actrice hollandaise Cristel Braak et le correcteur qui la déculotte prestement avant la fesser/branler/suçoter et "plus si affinités" est Derek de Lint...

L'action se passe en Hollande en 1944 pendant l'occupation allemande.

Le personnage principal est Erik, jeune artiste écorché vif de 19 ans.
Ce sculpteur est en proie à un érotisme débridé et curieux: les femmes ne lui suffisent plus et il en est réduit à dormir avec une de ses œuvres, un corps de femme, au grand dam d'une de ses nombreuses petites amies, Elly, qui vexée de se voir préférer une femme en plâtre brisera sa "rivale" en mille morceaux dans un accès de jalousie et de lucidité assez compréhensible...

Tout ça va très mal finir.

Bon, je sais, raconté comme ça, c'est un peu déjanté, mais ça date d'il y a trente ans, quand le cinéma hollandais nous offrait quelques étranges perles, dont certaines de Paul Verhoeven.

Lequel Paulo avait adapté la même histoire six ans plus tôt dans son "Turkish Delight" avec Rutger Hauer dans le rôle d'Erik...

En attendant, en voilà quelques images...



10 commentaires:

Anonyme a dit…

Très troublante cette petite vidéo, pleine de sensualité, j'aime beaucoup.
Merci.
Lilou.

Anonyme a dit…

Torride...J'adore Stan...J'aime l'ambigüité des désirs de ce jeune homme et la pudeur surprise de la jeune femme qui ne proteste et ne résiste surtout pas....

Anonyme a dit…

Juste avant d'aller me coucher...c'est malin ça...pfff et comme si cela ne suffisait pas je me la suit passée trois fois...

j'aimerai bien savoir ce qui lui dit. J'en ai imaginé des choses...

Erik A. a dit…

C'est du hollandais...

Anonyme a dit…

Rires...oui, du hollandais...ça ne me dit pas ce qu' il lui dit...vous avez une idée, vous ?

Ahhh, les langues étrangères, j'érotise ça, "aussi"...

Erik A. a dit…

J'ai un peu cherché, dans le sujet du film, avant de poster le sujet. La fille est un personnage secondaire, pas celle qui casse la statue de femme dont il est l'auteur, amoureux de sa création...

J'aime bien cette scène, j'avoue que je ne me suis pas penché sur les paroles. Aquarelle si tu nous lis, on ne cause pas le hollandais, fais ta version...

Anonyme a dit…

Je viens de voir tes différents articles que je n'avais pu regarder avant, ainsi que les commentaires.

La langue de Vondel n'ayant que peu de secrets pour moi, je vous donne la traduction.

Elle: Tu vas quand même le faire, tu vas quand même le faire.

Lui: Oui, je vais quand même le faire, c'est ce que tu veut, et je vais entièrement te mettre à nue.

Elle: Non, pas ça, cela jamais!

00.29
Lui: Détends-les, ramollis-les.

00.35
Lui: Je te frapperai aussi longtemps, jusqu'à ce que tu le fasse.

01.20
Lui: Comme ça tu es gentille.

01.30
Lui: je te fais mal?

Quand vous avez proposé le film Schneeland, cela m'a replongée des années en arrière, vers un téléfilm de Verhoeven qui s'appelle "Wat zien ik?""Any spéciale way" comédie sur les prostituées qui vivent et travaillent sur les quais d'Amsterdam.

Dans le film il y a une scène où une de ces dames reçoit un monsieur qu'elle oblige a se travestir en soubrette avec pony.

Il y a plus de 35 ans que j'ai vu ce film, mais cette scène reste très présente.

Désolée pour le décousu de mon histoire.

Anonyme a dit…

Torride, finalement.

Erik A. a dit…

"Torride" n'est pas le mot exact pour moi. "Trouble" est plus adapté... Mais je suis certain qu'il y en a d'autres. "Prenant"...

Anonyme a dit…

Je ne connais pas cette version, mais j'ai vu le Verhoaven il y a une quinzaine d'années. Je pense que c'est l'un de ses meilleurs films, avet "spetter" et le plus récent "black book". C'est sans doute une bonne chose qu'il soit revenu en hollande.
J'adore ton site.
Un esprit très sain pour une passion qui nous est commune.
A bientôt
Fred