13 août 2009

Un été poisseux de désir...

1152 - Un texte de fille... Une amie me raconte un instant vécu. C'était il y a fort longtemps, un été dans la maison de ses parents tranquillement partis en vacances, sans se douter une seconde que leur sage aînée restée garder l'endroit deux semaines durant allait à ce point se dévergonder avec...

"Comment ? C'est fini ? Déjà ? Mais à quoi il joue ?

Dans nos jeux, je ne me souviens pas avoir jamais "réclamé" une fessée.
L’avoir méritée, oui ça j’avoue. C’est tout l’intérêt... Une fessée, c’est comme un bonbon: ça ne se réclame pas, ça se mérite…

Je n’aurais pas pensé avoir à lui demander de jouer "sérieusement". Pourtant, c’est bien l’impression que j’ai aujourd’hui: il se fout de moi ou plutôt... on n’est pas sur la même longueur d’ondes.


Lui pense en avoir fini, pas moi !


Une fessée me calme, m’excite aussi. Une fessée me met dans un état… que je ne retrouve pas aujourd’hui !
Alors quoi ? Crier au scandale ?

Un regard et un mot: "Encore !"

Juste pour qu’il comprenne que non, je ne suis pas calmée.


Alors il a frappé, avec fureur, presque avec rage. Je voulais ma fessée, je l’ai eue. Après ?


Apaisée ? Non. Calmée ? Non plus !


Excitée ? Oh ça oui !"

10 commentaires:

Céline a dit…

Ca me rapelle une histoire que tu avais raconté, mais j'ai pas retrouvé dans ton blog. Je me trompe ?

Céline a dit…

Supprime mon post.

J'ai trouvé l'histoire mais c'est pas avec Katia. Elle s'intitule "Je veux des marques", j'avais beaucoup aimé ce récit.

Stan/E. a dit…

pourtant je ne crois pas que je l'avais racontée celle-là ? J'en vois bien une qui est dans le même esprit, c'est vrai. Mais pas avec la même demoiselle...

Stan/E. a dit…

Bon, ça me rassure, c'était celle-là... Ce récit évoqué auquel tu pensais et le texte de ce post montrent que parfois ce sont les filles qui repoussent leurs limites et sont excessives dans le désir.

Pour apaiser l'une et l'autre, il leur fallait des marques et dépasser le seuil de la douleur pour toucher au sublime...

Ce sont des souvenirs très intenses. J'admire le seuil de résistance et le jusqu'au-boutisme, parfois. Là, c'étaient de vraies raclées, pas des petites tapes gentillettes d'amant qui n'ose pas...

Greg a dit…

Très jolie photo pour illustrer ce post. Une question toutefois me taraude l'esprit !
La jeune fille sur le canapé avait déjà à l'origine les fesses rougies, ou c'est à toi qu'elle le doit ?

Stan/E. a dit…

@ Greg: héhé. T'as l'œil, camarade. C'est une photo classique de demoiselle toute nue et effectivement c'est moi qui ai rougi l'affaire avec ma souris. À vrai dire, je l'ai prise surtout pour une ressemblance étonnante très "private joke" entre la jeune fille qui a écrit ce court texte et moi...

Kate a dit…

Là aussi je confirme: le terme de "raclée" est bien le bon...
Pour étonner et donc séduire, il faut parfois partager une part d'ombre avec l'autre. Même si le plus souvent, on la cache, même à soi même.

Apsara a dit…

C'est parfois à travers l'autre que l'on découvre sa part d'ombre et de lumière...Le tout consiste à ne pas être aveugle !

Stan/E. a dit…

@ Apsara: je suis myope, un peu sourd... L'âge. Qui d'ailleurs fait que je connais déjà pas mal mes parts d'ombre et lumière respectives.

Reste qu'on apprend à tout âge et que je reste ouvert et capable d'étonnements, heureusement. Il y a des périodes pour ça.

Stan/E. a dit…

@ Kate: Je n'ai pas souvenir que vous ayez gardé grand-chose de caché au plus profond. Question de confiance, probablement. Il faut aussi un catalyseur et un révélateur en face pour avancer, c'est ça le plus dur, au fond...