J'en ai brièvement causé hier avec une amie qui aime se voir, après. Là ce qui est amusant, c'est que la confusion de la fille fessée tient davantage de se voir dans le miroir qui lui fait face que dans l'acte en lui-même. Croiser ses yeux, y lire des choses troubles, un abandon peu maîtrisé, une facette de soi rare plutôt dissimulée d'ordinaire...
La couleur de ses fesses n'a pas la même importance que celle de ses joues, submergée par la honte comme elle semble l'être... Oui, ce n'est pas la fessée qui est perturbante. Ni même le témoin au second plan.
Ici, la gêne vient de l'obligation de se regarder en train d'être fessée/punie et d'en lire les effets pervers dans son propre regard (sic), bien plus que de l'exposition de son fessier manuellement rougi.
Vos avis, mesdames les voyeuses ?
Dessin © Dave Carney
11 commentaires:
Le témoin au regard ironique exibant ostensiblement son appareil photo et une autre cause de la honte du moment. Car c'est une fessée en public, devant une jeune femme sans vergogne qui menace de tout photographier !
Notre femme fessée tourne un regard de détresse pour implorer la discrétion. "Pas la photo, pas la photo...)
Grâce du photographe et grâce du fesseur, "l'humiliation chérie" est à son comble.
Une bonne copine qui regarde le tout... Oui, c'est vrai je n'avais pas vu l'appareil dans la main de la fille.
Etre prise en photo, après la fessée : Oui, mais uniquement par mon fesseur et sans témoin.
Par contre recevoir la fessée devant témoins (mais yeux bandés et ne jamais savoir qui sont ces personnes), oui, cette expérience fait partie de mes fantasmes.
Mais, bon, là est un autre sujet. lol
Lilou
Une variation originale en effet
Jolie mise en abîme : elle ne voit pas son reflet, mais son reflet la regarde, elle ne regarde pas un témoin quelconque mais son double, qui la regarde, elle. L'appareil photo ne vise rien, mais va-t il servir ? a-t il déjà servi ? Lui ne regarde pas ses fesses, mais... quoi ? son reflet dans le miroir ? , regard vague et perdu, il n'est pas vraiment là... Une fenêtre au fond à travers laquelle on ne voit rien, et nous qui regardons le tout. On dirait une représentation de l'introspection. "Ai-je vraiment envie de me voir ainsi ?"
@ Miarka: jolie traduction d'image et extrapolation plaisante autour d'un simple dessin qui en dit plus qu'on ne pense. Vous devriez écrire des scénarios...
Je suis une poupée qui ferme les yeux quand on la fesse,alors les miroirs... :)
# Ellie, au début je croyais que c'étaient les paroles d'une chanson de Polnareff ou consort que vous nous donniez là. Mais après vérifications, "la poupée qui ferme les yeux quand on la fesse" n'est disponible ni sur Google ni sur iTunes. Dommage. Elle reste à créer...
La voilà, la chanson ! C'est du Brassens.
"...Je me suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je me suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait Maman quand on la touche. etc...
Regardez: il y a quand même "qui ferment les yeux quand on les couche", sûrement sur les genoux, héhé !
Polnareff, lui c'est :
"... une poupée qui fait non, non, non, non, non, non !"
pas mal non plus !
Car deux "non" font un "oui", c'est bien connu...
Un public ET un miroir avec l'obligation de s'y regarder ! Tout ce que je détesterais...
Une nouvelle version du dessin de Carney, en meilleure qualité...
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