20 mars 2010

Faire face... au mur !

1579 - "Et que je ne t'entende pas !"...

Bon, tout arrive. Me prennent ces temps-ci de curieuses envies de mise au coin...

Pas le fruit, ni la moitié d'un cri de canard, mais bel et bien le désir ferme de l'entraîner par le bras après une correction méritée et la forcer à s'agenouiller face au mur dans un coin de la chambre, ses fesses nues brûlantes et rougies, le temps d'expiation nécessaire. Dix minutes ? Un quart d'heure ?

Ça fait pas un peu long ?

Curieux. Je n'ai jamais vraiment joué à ça. La plupart du temps, après une fessée, c'est la tendresse qui l'emporte, ou encore le sexe, mais rarement - pour ainsi dire jamais - la suite attendue d'une punition quasiment toujours "ludique et prétextée", pur désir sensuel partagé. Voulu.

Et puis je vais vous dire: une fois au coin, je doute qu'elle y reste bien longtemps... Je ne fesse pas de "soumises" béates et emplies de dévotion envers le "Maître", mais des filles pétillantes qui ont à la fois du caractère, de l'humour et le sens du ridicule. Veulent bien jouer, mais faut pas pousser quand même !

De toute façon, je ne m'imagine pas vraiment en prof, encore moins en bourreau, mais en amant.

Il est assez certain que je ne résisterais pas bien longtemps à l'envie de retrouver son sourire, même entre les larmes et les mèches de cheveux qui lui masqueront probablement les yeux, bref m'assurer que tout va bien et que ce jeu n'a pas dépassé les limites que nous lui donnons de concert, par accord tacite non déclaré mais tellement implicite...

6 commentaires:

waldo a dit…

Moi non plus, amigo, je ne fesse pas ce genre de "soumises béates" caricaturales, - même si elles existent aussi...
Ce que je sais par expérience, c'est qu'il peut être très excitant pour une "punie" d'être mise au coin, à genoux, ou toute autre forme d'action générant plus ou moins de honte jubilatoire.
Dans ce cas, j'ai moi-même grand plaisir à traiter ma partenaire ainsi qu'elle demande à l'être...

Mais il n'y a rien là-dedans de ridicule, sauf pour les dames qui ne sont pas sensibles à la chose, et qui ont peut-être, elles, d'autres particularités qui feront sourire les premières.
Encore une fois, tous les goûts et les fantasmes sont dans la nature, et l'important est d'en jouir sans retenue !...
Et peu importe ce qu'en pensent celles ou ceux qui ne jouent pas de la même façon...

Stan/E. a dit…

Ah, on est bien d'accord ! Tous les goûts sont dans la nature. Et je ne dis pas: "fontaine..." Il y a forcément des trucs que j'ai envie de tenter. Ne pas avoir de regrets...

Ellie C. a dit…

Tiens tiens, encore un coin... ;)
Je pensais que le coup du coin, c'étais un truc un peu folklorique et puis un jour, 'il' m'a dit d'aller au coin, maintenant ! Bon, pourquoi pas. Je me suis retrouvée le nez dans l'angle, comme en cinquième et tac, d'un coup j'ai eu douze ans ! Essayez, Stan, levez vous, mettez vous dans votre coin préféré, les deux mains dans le dos sans cacher vos fesses, pendant cinq minutes minimum, cure de jouvence garantie ! :D

Stan/E. a dit…

@ Ellie: oui, je suis absolument certain que ça procure des émotions et des troubles évidents, que chacun quantifiera à sa manière, quelque soit son âge, à partir du moment où on y croit...

Je ne m'y vois pas nécessairement, mais si je trouvais un jour une "maîtresse dame" capable d'inverser le processus, allez savoir si je ne me retrouverais pas le nez collé au mur à mon tour ?

petite française a dit…

"si un jour..." vous me faites sourire ! et pourquoi pas justement l'une des ces pétillantes amies qui ont surement envie de vous rendre le plaisir donné mmm ?

Le côté regressif de la fessée est indéniable et le fait d'être mis au coin participe au jeu d'humiliation/plaisir. d'ailleurs, ça peut se faire avant aussi, comme petite mise en condition.
Toutefois, comme tout jeu d'humiliation bien plus psychologique que physique, il faut se méfier du trop longtemp/trop loin dans le jeu et de la sensibilité de la personne.
Et de votre propre sensibilité.

D'ailleurs, ce que vous écrivez est remarquable dans le sens où rarement un dominant (avec toute les nuances que l'on peut accorder à ce terme) exprime ses propres limites, ses préférences. Les jeux +ou- extrêmes ne vous conviennent pas, même si vous n'y renoncez pas totalement, et vous avez le courage de l'exprimer.

J'aime beaucoup cette franchis.

B

Stan/E. a dit…

@ pf: c'est une franchise facile à exprimer, un blog est une sorte de "journal intime" qui permet de se livrer assez anonymement et sans grand "danger". Quand à mes amies "pétillantes", un partage ludique et complice ne pourrait se faire que si l'osmose était présente avec intensité et que le désir d'inverser viennent d'elles et non d'un désir masculin unilatéral...

"Dominant", "soumis", ce sont des termes un peu marqués SM que je n'aime guère, mais je vous accorde qu'on joue sur les mots et que le sens y est...

Il y a des filles qui n'apprécient qu'un seul rôle et un seul aspect du jeu et ne se voient en aucun cas "switcheuses", comme certains hommes ne se voient pas non plus les fesses à l'air sous la férule féminine.

Au fond, je suis pour l'égalité des sexes (tiens, même pour les salaires) et assez partageur mais pas avec n'importe qui, à vrai dire.