13 juillet 2011

Bref et intense, à la dérobée...

2429 - "L'appel de la nature..."

Envie d'elle - et de ses fesses - sitôt qu'il l'avait aperçue à travers la vitre, assise dans ce café. Il avait pris le temps de l'observer quelques instants sans qu'elle ne le voit, attendri. Entrant ensuite, il avait aussitôt vu un sourire mais aussi perçu une pointe de trouble dans son regard de biche.

De la biche à la forêt, il n'y a qu'une ellipse intellectuelle charmante pour le chasseur...

Il se passa pourtant encore un bon moment après déjeuner avant qu'il ne lui propose une promenade "digestive"... Et avant qu'ils ne se retrouvent voiture cahotant dans un chemin creux à l'abri des regards. Là, on aurait pu percevoir chez elle une tension immédiate, une trouille bienfaisante, la sensation que c'était l'instant où elle ne pouvait plus reculer.

S'engageant dans une route déserte à travers champ, ils rejoignent un point isolé à l'orée d'un bois avec une vision d'ensemble suffisamment étendue pour s'assurer de ne pas être dérangés. Elle sait que ce n'est plus qu'une question de secondes avant le début de la fin...

Une fessée sonore crépite en plein air avec de l'écho derrière...

C'est un moment fort, intense. Je confesse que j'ai personnellement toujours ce besoin d'agir assez vite, que je n'aime pas l'idée d'être surpris par des promeneurs, perturbateurs potentiels. L'idée de nous protéger d'une mauvaise rencontre, aussi...

Alors on prend moins le temps que dans une chambre et un lieu clos. La fessée n'en est que plus forte d'entrée.

Même si elle ne dure que quelques instants seulement..

2 commentaires:

Rubis a dit…

Un endroit calme, trois jours, trois nuits loin du bruit, loin de la foule, un endroit cosy... et des détours dans la campagne environnante... ça m'irait très bien...

Stan/E. a dit…

Décidément... La couleur est inspirante.