11 juillet 2011

Le temps des pleurs...

2423 - "T'amener aux larmes..."

Parfois elle le sait, elle pousse volontairement le bouchon un peu trop loin juste pour voir comment son homme va réagir...

Alors entre eux ce n'est plus un jeu et elle reçoit une vraie correction de mâle à sa femelle, un de ces trucs dépassant les limites du trouble et des plaisirs usuels consentis qui régissent leur quotidien sexuel. Vrai "règlement de compte" nécessaire qui trouve son aboutissement avec une fessée magistrale qui n'a plus rien d'érotique, mais punitive et méritée.

Elle se débat, hurle, tente de lui échapper, rien n'y fait.

Les pleurs en option (car elle met un point d'honneur à ne pas montrer qu'elle a vraiment mal au cul) sont forcément très libératoires et conseillés... Craquer pour une fois le vernis policé, se laisser glisser vers des émotions affectives, relâcher les vannes le temps d'un vrai abandon, dans la douleur...

Salutaire pour récupérer, une manière de cri primal. Efficace. Et rare.

Un peu plus tard - mais pas tout de suite pour que la punition soit efficace - ils feront l'amour. Tendrement... Ou pas.

Et complice, elle lui glissera à l'oreille: "quand même, t’exagères..." tout en pensant précisément le contraire, en regardant en coin les marques rouges s'estompant lentement sur son derrière châtié.
Dessin © ?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

A vrai dire et après y avoir bien réfléchi, moi qui fantasmais sur ces fessées dites punitives, je me suis rendue compte il y a peu de temps que je ne les supportais plus...la dernière s'est réellement mal passée, pas de câlins derrière, mais des pleurs de rage, de la bouderie et je ne veux plus qu'il me touche après, total il revient tout péteux, tout malheureux pour se faire pardonner et c'est encore pire,c'est moi qui prend le dessus à ce moment là, tout cela sonne faux...
Désolée pour l'anonymat...

guigus a dit…

Anonyme
Si cette "dernière s'est réellement mal passée" c'est sans doute qu'elle était imméritée ?
Je ne connais pas de femme en voulant à son homme de l'avoir corrigée, même sévèrement, si elle reconnait, au fond d'elle-même, avoir bien mérité cette fessée !

Stan/E. a dit…

C'est dommage de ne pas signer, évidemment, mais ça peut se comprendre, je crois savoir quand même de qui il s'agit, dans la façon de rédiger la chose. ;=)

Bref, je suis en accord avec guigus sur le sujet...

Ce n'était sans soute pas le moment...

Elea a dit…

Bien que très très attirée par la Discipline Domestique, il a très difficile (voire impossible) à mon chéri de me punir vraiment !
je crois qu'il aime trop mes fesses... ;-)

Stan/E. a dit…

De toute façon, c'est évidemment compliqué de franchir le pas pour de bon, bien entendu.

Entre fantasme et réalité, il y a de la marge, je me souviens que l'une des "vraies" fessées que j'ai eu à donner était, au-delà du prétexte, quelque chose de viscéralement attendu par celle se servant en quelque sorte de ma détermination et de la sienne pour le vivre en vrai, et pas du tout par érotisme, mais parce qu'elle devait (!) être punie...

Se sentant "coupable" d'une bêtise (à laquelle d'ailleurs j'étais étranger), elle avait une sorte de conscience que la seule façon de se calmer et de lui permettre de se sentir pardonnée était de recevoir une vraie fessée, pas "amoureuse", mais cette fois pour de bon. (je t'ai quand même enlacée longuement juste après pendant que tu pleurais en te libérant de ce poids...)

Fort souvenir, que ni elle ni moi n'oublierons jamais...

Latis a dit…

J'ai ce même besoin parfois: être vraiment punie une vraie fois pour une vraie bêtise. Punie à dépasser mes limites et jusqu'aux larmes (bon, on s'entend, cela resterait dans les limites d'une fessée "traditionnellement" otk et à la main, j'aime le soft et le contact quand même!), mais vraiment punie quand même, sévèrement.
Maintenant, peut-être que je détesterais... Entre fantasme et réalité il y a une distance parfois bien plus grande qu'on ne pense. On verra bien... Ou pas!