2950 - "Ces filles qui s'amusent sans penser à mal..."
C'est désormais la règle. Méfions-nous des images "volées".
Car on est susceptibles d'être "paparazzés" autant que les stars, de nos jours. Comme cette fille au généreux séant, claquée sous le regard d'une copine prenant la photo avec son iPhone. Oui, désormais avec nos téléphones, plus besoin de matériel lourd pour voler des images à 8 mégapixels...
Le danger, c'est qu'elles circulent vite et que tout peut être surpris par un objectif indélicat. Comme ces filles (aux USA ?) jouant probablement très vite sans que personne ne s'en rende compte autour d'elles sur cette plage et que le maillot descendu prestement remonte dans la seconde aussi vite qu'il a été baissé.
Mais le geste est figé en numérique et du coup va "durer"...
Une de mes amies est affolée parce qu'elle a laissé un amant faire d'elle des images plutôt osées, notamment ses fesses rouges après une bonne correction. Ils en ont rigolé en les regardant, mais le gars ne les a pas effacées et désormais qu'elle a rompu unilatéralement menace de les mettre en ligne si elle ne revient pas vers lui. Panique...
Les filles, est-ce que vous vous laissez prendre en photo après la fessée sans inquiétude ? Et quid de ces images "volées" désormais à la portée de tous sans contrôle ? Avez-vous déjà connu une mésaventure de ce type ?
De toute manière, on se méfie quand le gars sort de son sac martinet, cravache, baillon-boule... et caméscope ou autre Coolpix !
5 commentaires:
De plus, beaucoup de choses bien dépendent de l'environnement social. Dans un pays la publicité des faits pareils peut provoquer même un suicide. Dans les autres on ne payerait pas même un euro à l'un maître chanteur.
C'est certes un danger, maîtriser son image, éviter les plans où apparaît le visage. Pas toujours simple...
Dans la mesure où la personne est reconnaissable et dans un environnement de moins de 8 personnes proches, il ne faut pas oublier qu'en France nous sommes protégés par des lois sur le droit à l'image et sur la protection de la vie privée:
•la protection de son image : il est interdit de reproduire l’image d’une personne sans son autorisation. Cette règle concerne tout le monde et pas seulement les "personnes publiques". Il existe néanmoins des limites tenant au cadre dans lequel une image a été réalisée. La protection n’est pas la même pour une photographie prise lors d’une réunion publique (ex : réunion politique) ;
•la protection de son intimité : des éléments concernant les relations amoureuses ou préférences sexuelles d’une personne ne peuvent être révélés.
Les indélicat(e)s (car il n'y a pas que les hommes !) risquent très gros (Loi du 17/07/1970) :
Art. 226-1: Est puni d'un an d'emprisonnement et de 300 000 F d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui:
1) En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel;
2) En fixant enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé. Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu'ils s'y soient opposés, alors qu'ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.
Art. 226-2: Est puni des mêmes peines le fait de conserver, porter ou laisser porter à la connaissance du public ou d'un tiers ou d'utiliser de quelque manière que ce soit tout enregistrement ou document obtenu à l'aide de l'un des actes prévus par l'article 226-1. Lorsque le délit prévu par l'alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
Art. 226-8: Est puni d'un an d'emprisonnement et de 100 000 F d'amende le fait de publier, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans son consentement, s'il n'apparaît pas à l'évidence qu'il s'agit d'un montage ou s'il n'en est pas expressément fait mention. Lorsque le délit prévu par l'alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
Pour ton amie, Stan, je ne pense pas que son amant indélicat soit prêt à risquer de telles amendes et une année de prison... Il est alors quelquefois utile de rappeler la loi.
Pour ma part, j'ai eu des fonctions qui m'ont permis de recueillir pas mal d'images "compromettantes". Je ne les ai jamais divulguées, sous aucune forme, même floutées. Si je devais le faire un jour, ce serait munie d'une autorisation claire et précise en bonne et due forme.
En ce qui me concerne, les photos sont toujours prises avec mon téléphone. Et ensuite c'est moi qui décide si je les transmets ou pas à mon partenaire. Je choisis toujours celles où je ne suis pas identifiable... Jamais de visage et retouche si mes signes particuliers apparaissent. J'ai confiance en mon complice mais je me méfie des indiscrets ou des "piratages"...
Il y a une formule simple: "la société et le bonheur sont incompatibles". Même, en habitant n'importe quel pays libre, un humain est capable de choisir s'entourer par un cercle social où il serait dépendant du cercle qui contrôlerait chacun votre pas. Est-ce que vous croyez que les musulmans aient peur d'Allah? Rare. En général ils ont peur de leur propre société. Il serait mieux à rompre toutes les relations qui vous rendent dépendant d'eux. Après cela de chercher un autre cercle de la communication qui serait plus convenable.
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