13 avril 2012

Jouer à deux... Ou pas.

 2682 - "Basic marriage fundamentals..."

La maxime du jour nous vient de Veronica, "OldFashionGirl"... Une ode à la complicité.

Notez que le partage switch n'est pas si fréquent: la parité a ses adeptes mais aussi ses détracteurs: et je connais nombre de couples qui ont déterminé une fois pour toutes que monsieur fesse, madame reçoit, hors de question d'en déroger ni d'inverser les rôles...

Chacun sa façon de voir. je ne suis pas opposé à la situation, tout dépend de la dame, en fait et de ses désirs.

Bref. "A couple that SPANKS together stays together..." Pas faux...

Évidemment, c'est probablement le cas de figure idéal, dans l'absolu, mais malheureusement, les choses dans ce domaine sont rarement aussi simples qu'énoncées... Pour toutes sortes de raisons, légitimes, nous sommes un certain nombre à choisir de vivre les choses autrement et s'en accommoder, sans porter pour autant de jugement de valeur.

L'abstinence a aussi ses partisans, c'est vrai. On n'est pas obligé de vivre ses fantasmes à tout prix... Les garder pour soi n'est pas toujours source de frustration et peut alimenter un imaginaire riche. Toutefois frustrant à terme si on ne vit jamais rien...

Mais la règle, avant tout est de ne rien imposer à l'autre, surtout si ça ne rentre pas dans les cases. Dans un couple, même aimant et uni, désir et libido sont des choses complexes. Pas toujours facile à fonctionner de concert et partager les émotions les plus inavouables, en duo complice...

La fessée est un de ces plaisirs sexuels, pur fantasme enfoui remontant souvent à l'enfance, donc difficile à expliquer à qui ne le partage pas et encore moins à le réaliser "en vrai".

Y compris avec celle ou celui qu'on aime, certes, dont on partage la vie, mais qui est peut-être réfractaire à certains jeux, certains mots, certains plaisirs pour de multiples raisons tout à fait authentiques, sans être moins "aimable" pour autant. Vous savez tous ça.

Alors, on fait quoi ?

Vivre ses désirs, réaliser ses fantasmes "autrement", ailleurs... Ou s'en passer ? Sauf que la frustration en matière de sexe n'est pas souhaitable selon ma philosophie. La vie est bien courte et on gère plus facilement les remords que les regrets...

Vaste débat.
Images © OFG

2 commentaires:

Arthur a dit…

Dans mon cas, suis pour le partage absolu...Parité "oblige"...
Et au delà de çà, j'adhère tout à fait à ce que tu dis...

Constance a dit…

C'est vrai que c'est plus simple (vous devez me voir venir à des kilomètres, mais bon) quand on se rencontre pour un fantasme commun, et qu'on se trouve tellement d'affinités qu'on tombe amoureux... Là, plus aucun problème, de savoir comment faire comprendre à l'autre l'envie qu'on a de la fessée, donnée ou reçue. J'ai même envie de dire que ça rend plus ouvert aux autres perversités possible. On fantasme déjà sur la fessée, on ne peut pas être choqué par l'envie d'être attaché ou langé comme un bébé (je dis ça au pif, hein).
Pour les couples qui décident que les rôles ne changeront jamais, même si Simon et moi ne fonctionnons pas comme ça, je ne vois pas où est le problème: pourquoi se forcer, si on aime pas recevoir la fessée mais qu'on aime la donner?
Mais pour ceux qui sont heureux en couple, et qui doivent gérer un fantasme que l'autre ne partage pas... Ben... Je suis au final très heureuse de ne pas avoir à me poser la question.
Ce qui ne m'empêche pas de compatir.