2834 - "Ne le dis à personne..."
Ce n'est pas nouveau, je ne suis pas contre une inversion des rôles de temps à autre, au gré des désirs. Ce qu'on appelle le "switch". La proportion est toujours la même, 90% dominant, 10% soumis. Une bonne proportion. Bref très très rare.
Mais si ça arrive, il est clair que ça doit rester dans la sphère privée. Ces jeux relèvent évidemment de l'intime et à part éventuellement pour nos voisins de chambre à l'hôtel, pas question d'ébruiter bêtement la chose au tout-venant...
Alors, de là à ce qu'on en parle ouvertement aux copains, comme sur cet amusant dessin de Sokol... Y'a de la marge.
Illustration © Sokol
8 commentaires:
Après, à chacun de déterminer sa "bonne proportion", mais personnellement, quel que soit le côté, je ne voudrais pas trop ébruiter nos jeux en dehors des initiés, lecteurs et blogueurs. Il est peut-être plus facile à assumer le rôle de dominant, mais quand même. Par contre, multiplier les allusions à ces jeux secrets devant des "vanilles" qui n'y comprennent rien a son charme indéniable.
Le côté switch ne me tente pas.
Je suis d'accord sur le fait que tous ces petits plaisirs doivent rester dans une sphère privée.
Pourquoi ? Là le débat serait intéressant.
Alors, amorcez...
Simon, je suis assez partisan de l'adage "pour vivre heureux, vivons caché," et ce d'ailleurs en toutes circonstances... Ce qui ne veut pas dire que j'aurais honte de mes jeux et serait embêté qu'on le sache ou qu'on y fasse allusion devant moi ouvertement. Enfin, je ne parle pas de la sphère familiale qui doit être tenue à l'écart des affaires sexuelles, bien entendu...
Que j'amorce...Hum un peu compliqué.
Dans la vie, on partage beaucoup de choses au quotidien mais...
Nous avons ce besoin d'avoir un jardin secret quelque soit le domaine concerné.
Cela signifie incontestablement que l'on cache des choses à l'autre ou aux autres, à son entourage, à sa famille.
Ce besoin de garder secret peut être juste pour ne pas faire "souffrir" l'autre ou tout simplement pour garder à soi, en exclusivité, son petit plaisir, le garder et le revivre pourquoi pas.
Peut être est ce du aussi, à la peur du regard, de l'incompréhension des autres si l'on dit que l'on aime et pratique la fessée.
Personnellement, le regard des autres me gênerait, surtout celui de ma famille. Certains savent mais ils sont majoritairement pratiquants.
Je crois aussi que c'est important d'avoir son jardin secret. On peut ainsi vivre tranquillement, tout en gardant ses fantaisies, si je puis dire, dans une sphère à soi.
L'acte sexuel et tous ce qui s'y rapporte doivent rester dans la sphère privée, je crois que peu de personnes peuvent être contre ce principe. Par contre, je pense aussi qu'il faut libérer la parole sur les pratiques sexuelles, et pouvoir en parler de façon générale, afin que nos enfants notamment, puissent faire la part de choses et se construire leur propre identité sexuelle, sans faire d'amalgame avec certaines déviances.
Donc en ce qui me concerne "nos jeux" font partie de notre sphère privée, mais en aucun cas d'un jardin secret.
Pour moi, un jardin secret, ça ne se partage pas, même avec l'être aimé. Cela nous appartient juste à nous même. On évoque tout au plus son jardin secret par écrit dans un petit cahier avec des lignes, fermé par un cadenas et caché sous notre lit. Seulement pour coucher sur du papier, un trop plein d'émotions ou bien prendre du recul sur nos secrets enfouis. Ça nous aide à nous construire, c'est cette petite partie de nous, mystérieuse qui restera inviolée pour toujours.
C'est très clair de mon esprit, mais je suis pas convaincue de m'être bien exprimée, en fait. Je n'ai plus l'habitude de commenter :D
Je trouve ça très clair au contraire... Et ta définition de ce que doit être un jardin secret semble très juste.
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