14 octobre 2012

Envie pressante !

   2853 - "Faire pleurer la méchante fille..."

Depuis qu'ils sont descendus de voiture, quittant le parking souterrain pour cheminer ensemble dans le parc, c'est plus fort qu'elle, la voilà qui sursaute à chaque fois qu'il lui adresse la parole, de cette voix basse et rauque à la Marc Lavoine qui lui plaît tant. Oh, il n'élève jamais le ton, parle doucement mais son sourire froid ne revêt pas la moindre ambiguïté... Même s'il n'a pas fait la moindre allusion à la fessée depuis la gare.

Quand ils se sont retrouvés, il l'a embrassée tendrement, lui glissant toutefois immédiatement en parallèle son index dans sa culotte, manière audacieuse de vérifier l'humidité et la disponibilité de ses ouvertures, retrouvant d'entrée ses instincts de propriétaire... Elle est à lui... Le temps qu'ils sont ensemble.

Ne pas la laisser reprendre son souffle, être à la fois tendre et impérieux...

Elle a envie de lui, éprouvant confusément tour à tour le désir de le sentir à elle, d'être prise, dévêtue, haletante, rouge, éperdue, habits épars, avant de l'avoir en bouche puis de s'offrir en lui tournant le dos, fièrement cambrée, le front, le ventre et les seins plaqués sur un tronc tandis qu'il lui tiendrait fermement les hanches...

Mais lui a l'air d'avoir une autre envie, précise, évoquée à plusieurs reprises dans leurs échanges de mails. Reste juste à dénicher l'endroit adéquat. Pas mal de monde dans cet endroit très passant et ça ajoute au challenge.

Tout en marchant, lui tenant la main, il se penche vers elle comme pour l'embrasser et d'un ton aussi affectueux que s'il lui proposait de l'emmener déguster une glace chez Berthillon, lui glisse à l'oreille qu'il a envie de lui administrer une bonne fessée avant de déjeuner !

Elle sourit, frémit, acquiesce dans un mot d'un hochement de tête en l'entendant lui dire qu'elle l'a mérité, puis se trouble et détourne le regard avant d'observer les gens autour d'eux.

Apparemment, pas de danger, vu le monde qui fréquente le parc. Elle est tranquille, ce sera pour plus tard...

- "Viens..."

Sans lui lâcher la main et toujours souriant, Il l'entraine dans un coin du parc à l'écart, un bosquet isolé à quelques dizaines de mètres de la foule de visiteurs, plus occupés à trouver un restaurant pour le midi que de leur prêter attention. En s'éloignant, elle a pourtant le sentiment que tous ces gens la regardent marcher vers son destin, les yeux rivés sur ses fesses, encore pour le moment protégées dans un jean serré qu'il lui demande de déboutonner, tout en marchant.

Ce sera, bref, mais vigoureux et précis. Et pas question de chiqué ni de fesser "du bout des doigts": elle déteste le faux-semblant, le travail à moité fait... Ça tombe bien, lui aussi.

C'est clair: une fois assise au restaurant, elle aura du mal à s'asseoir sans une petite grimace douloureuse...

17 commentaires:

vfart25000 a dit…

Excellente photo. Il en dit long sur l'expérience fessée.

Elle a dit…

J'aime beaucoup cette photo.
Elle me parle. Je peux m'assimiler à elle. Je peux imaginer la suite..je finis nue pour accentuer ma honte...(pas dans la nature bien sur car je ne connais pas encore).
Une fessée bien donnée, rapide mais efficace..oui j'ai reçu ce type de fessées et j'ai eu mal aux fesses ensuite. (pourtant, il est doux mais il sait aussi être intransigeant quand il le décide).
Oui..très intéressante cette photo...

Ellie C. a dit…

- Ou ça, une glace Berthillon ? Demande le petit chaperon.
- Derrière le bosquet... Répond le loup.

Elle a dit…

y'a un loup ? Et un bosquet ?

Stan/E. a dit…

Il y a TOUJOURS un loup et un bosquet, je crois... Mais on ne les voit que si on est dans l'histoire. Plein de gens passent à côté sans y prêter attention...

Une ancienne de DD... a dit…

Quel plaisir de relire vos récits, moi qui croyais avoir oublié cette période de ma vie, avoir tiré un trait sur tout cela, j'ai été heureuse de vous lire Stan, vous écrivez bien...
Amitiés.
P

Stan/E. a dit…

Je crois que ça reste toujours en nous, même si parfois c'est un peu diffus, que ça s'éloigne, jusqu'à se qu'on imagine que ça a disparu.

"P", je ne vois pas trop.

Stan/E. a dit…

En fait si... Je vois.

Stan/E. a dit…

(...) "moi qui croyais avoir oublié cette période de ma vie, avoir tiré un trait sur tout cela"... Ah, était-ce à ce point douloureux ? Il y a des choses qui peuvent s'atténuer ou même disparaître un temps, pour de multiples raisons, lassitude, prise de conscience, remords (?), résolutions personnelles. Évidemment...

Mais ce fantasme touche à beaucoup de choses intimes qui même enfouies ressurgissent toujours à un moment où un autre. J'ai connu des "repenties" qui avaient fait abstraction de la fessée pendant près de trente ans avant de replonger, c'est dire si c'est ancré. Mais c'est parfois plus "confortable" de se cacher la réalité. Et l'envie sous-jacente.

Qui perdure contre vents et marées.

Dites, d'ailleurs, vous avez "tiré un trait sur tout ça", mais vous venez me lire, ce qui est déjà un signe...

Elle a dit…

Je crois que vous avez raison. On ne se retire pas ainsi. La fessée est ancrée en nous. Il y a des périodes de doute, d'incertitude, de remise en cause. Il y a des événements qui induisent le rejet, des souffrances vécues qui font que l'on dit jamais plus.
En fait, on finit par revenir...On est attiré, on ne se retire jamais tout à fait. La preuve, "P" lit le blog.
Je n'ai pas connu cette phase de retrait. J'ai connu, le doute, la perte de confiance mais je suis toujours impliquée...
nous sommes ainsi avec nos vécus. Nos raisons sont toutes recevables, nous nous astreignons à un comportement mais nous ne partons pas tout à fait je pense...

Mademoiselle G a dit…

J’adore la photo et le récit me trouble et me parle beaucoup... Elle se sent sûrement à lui entièrement et totalement dans tous leurs moments troubles et plein d’émotions...

SandrineG a dit…

Très chouette description de l'appartenance, même éphémère qui anime certaines et certains d'entre nous...C'est encore très justement écris...
Merci Stan!

Mademoiselle G a dit…

Et il y souvent une glace chez Berthillon !!!

Stan/E. a dit…

Parce que j'adore leurs sorbets... et donner des fessées.

Stan/E. a dit…

Tu sais, c'est écrit comme je lai ressenti. La majorité de les histoires ici se rattachent à des choses vécues, des images précises et des souvenirs émus et brûlants...

Surtout en relisant plusieurs années après dans les commentaires de femmes perdues de vue depuis mais pour moi transparentes sous leurs pseudos et ayant fait partie de mes tendres complices.

Mademoiselle G a dit…

L’un n’empêche pas l’autre heureusement. Ce sont des passions très compatibles je crois... Qui refuserait un bon sorbet...

Mademoiselle G a dit…

Ou une magistrale fessée administrée par la personne toute indiquée!!