154 - Pour la plupart de mes amies, la fessée est devenue un jeu consenti, essentiel sur l’unique plan érotique sans l’avoir jamais subie durant l’enfance. Un pur plaisir adulte sans le moindre rapport avec la classique éducation anglaise des pensionnats d’antan.
Raffinement purement sensuel, jeu de domination-soumission vanille, bien loin des châtiments corporels pratiqués jadis…
Ce n’est pas le cas de ma copine Fanny, ex-complice perdue de vue depuis quelques lustres qui me parlait de ses souvenirs d’école à la campagne dans les années 60 des heures durant, sans se rendre compte de l’émoi et du trouble que cela me procurait.
L'air faussement ingénu et outré, je la faisais parler, en ponctuant avec des: "ce n’est pas possible ?", "je ne te crois pas ! " quand elle me narrait en détail pour me convaincre de la véracité de ses dires, les affres d'une scolarité rurale passée sous la férule d’instituteurs à la main leste n’hésitant jamais à baisser culotte en pleine classe, histoire de se faire obéir de gamins pourtant infiniment moins "sauvageons" qu’aujourd’hui !
Le tout avec la bénédiction des parents.
Ce sont d’autres temps. Une punition impensable aujourd’hui dont on était souvent menacés et qui tombait de temps à autre, sans se soucier du politiquement correct des années post Bettelheim…
Fessée crainte donc, mais aussi admise comme une inévitable règle d’équilibre parents-adultes, quand on avait poussé le bouchon un peu loin. Sans être traumatisés pour autant.
J’en ai reçu quelques-unes, toujours méritées, sans pouvoir vous dire si c’est à cela que je dois mes goûts actuels pour tout ce qui touche au postérieur dans sa globale rondeur… Mon frère qui en a subi tout autant n’a aucune attirance pour la chose, lui. Donc pas de conclusions à en tirer…
Votre avis ?
PS: Je souhaitais écrire un truc sur le photographe (très intéressant travail) qui a pris l'image ci-dessus. Mais j'ai mangé son nom et perdu les références qui devaient me servir à réaliser un post sur lui...
Si quelqu'un sait de qui il s'agit, par avance merci. Le dessin au crayon, lui, est de Thorn.
2 commentaires:
La photo pourait bien être de Jan Saudek. Elle en a en tout cas la griffe de l'ambiance.
En ce qui concerne les paradis perdus des châtiments d'antan, ou peut-être plus précisément des souvenirs qui y sont attachés, il y aurait fort à dire, et sans doute pourrait-on se poser cette question : aujourd'hui, Jean-Jacques Rousseau ne verrait-il pas certain passage de ses Confessions censuré ? Cachez ces émotions que l'on ne saurait voir.
merci, AC. Mais la photo est d'origine française et pas de Saudek, dont j'ai déjà parlé par ailleurs.
J'ai bêtement paumé l'adresse mais je suis formel.
Il faudrait juste que je refasse le cheminement qui m'avait amené là une première fois, mais le web, c'est pas si simple.
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