26 décembre 2011

Nouvelles résolutions...

 2570 - "Laisse-moi lire !"

Bien souvent, elle lui dit qu'elle aimerait tant être comme une petite souris, s'asseoir sans bruit dans son atelier à ses pieds, pour le regarder dessiner, ou encore à genoux près de lui, silencieuse et sans le déranger...

Alors il sourit. L'imagine nue près de lui, absorbé dans son travail, tandis qu'elle attend son bon vouloir, une caresse, une saillie. Avant de retourner au labeur.

Un jour, je ferai ça.

10 commentaires:

L.C a dit…

"tandis qu'elle attend son bon vouloir, une caresse, une saillie"

C'est presque bestiale, ça. Une soumission que je ne saurais accorder, même à l'amour de ma vie. Mais je peux imaginer le plaisir que cela peut procurer de se sentir ainsi désiré, à ce point là. Sourire. C'est bon de rêver ...

Stan/E. a dit…

"Soumission" est un mot un peu fort. Je ne parle que de complicité dans mes histoires, rêvées ou vécues...

Et puis vous savez, comme souvent, ce n'est pas moi qui demande et impose quoi que ce soit, en l'espèce, c'est elle qui veut que ça se passe comme ça.

So a dit…

Hey, mais vous radotez, ou bien l'invasion des petites souris vous guette ?
Z'avez djà raconté quelque chose du genre ...

Stan/E. a dit…

Comme quoi j'ai de la suite dans les idées, du coup...

So a dit…

De la suite dans les idées. Ah ah, ouiii, on peut présenter les choses comme ça, rire !

Par ailleurs,"ce n'est pas moi qui demande et impose quoi que ce soit, en l'espèce, c'est elle qui veut que ça se passe comme ça.", et ici, "À SA demande". Et encore , c'est elle qui demande "Non ! Ta ceinture... Fort !"
Je suis très sensible à vos récits. Mais chaque fois, ces petits détails m'interpellent. Impression que si je devais demander, ça fonctionnerait moins bien. Parce que, dans mon univers fantasmatique, ce n'est pas moi qui demande, mais lui et rien que lui qui dirige d'une main de maître et d'une voix qui n'admet aucune réplique. A moins que je ne veuille que le jeu cesse, évidemment... Mais bon,c'est très perso. Sans doute que certaines aiment que la décision leur revienne.

Stan/E. a dit…

Oui, vous avez raison, So, c'est un peu moi qui réagit comme ça, une manière de recevoir le feu vert de sa part, histoire d'être certain que je ne fais pas de fausses notes une fois lancé. Mais votre remarque est on ne peut plus pertinente. Reste que j'ai toujours besoin d'un carton d'invitation pour me lancer... rires.

Stan/E. a dit…

bon, quand je dis "c'est elle qui veut que les choses se passent comme ça", ce n'est pas pour autant qu'elle me dirige, quand même. Je me suis mal exprimé et ne voudrais pas laisser croire que j'attends son bon vouloir. Je ressens ce qu'elle souhaite, ce n'est pas pareil que de se faire dicter sa conduite.

L'imagination, je l'ai les envies aussi et je n'ai pas besoin de panneau indicateur non plus, juste être certain qu'on est bien dans le même désir, sur la même longueur d'ondes. pas qu'elle me dise "à droite" ou "à gauche"...

je tiens le volant d'une main ferme.

Stan/E. a dit…

En clair et pour conclure, intrinsèquement, elle est d'accord et c'est moi qui décide sans qu'elle sache ce qui va se passer, même si dans les grandes lignes, elle a bien une petite idée...

So a dit…

Stan, oui, le carton d'invit, vaut mieux attendre de l'avoir pour entrer dans son univers, hein ! Mais une fois qu'elle vous a donné la clef, z'avez besoin d'un nouveau visa à chaque fois ? Enfin, je raisonne dans une relation amoureuse. Lorsque, comme par ex, ça n'est pas le cas, sans doute les règles du jeu sont-elles différentes...

L.C, "C'est presque bestiale, ça. Une soumission que je ne saurais accorder..." Donc, pas de collier ni de laisse pour vous ? Eclat de rire ! Pour ma part, je peux jouer ce jeu s'il le souhaite. Je peux tout accepter s'il en a envie, je crois, tant que ça reste dans mes limites (qui par chance correspondent aussi aux siennes), à savoir rester dans l'intimité du duo. Mais cela n'est possible que parce que j'ai la certitude de son Amour et de son respect pour moi au quotidien.

Stan/E. a dit…

Chère So, je plussoie. Il n'y a rien de bestial là-dedans, mais chacun le ressentira selon sa culture, sa façon de faire, ou encore pour peu qu'on ait été blessé, en réagissant au premier degré. Comme ceux qui confondent battre une femme (quelle horreur !) ou la fesser... (quel délice !)