30 novembre 2006

Dora, sexy "aquapet"...

134 - En voilà un drôle d'objet.

On le trouve et ça existe en version "Bob l'éponge"...

Les "Aquapet", c'est une collection de jouets dont celui-ci fait partie...

Rien d'autre à priori qu'un banal objet en plastique destiné aux bambins pour jouer dans le bain.

Mais au vu de l'étonnante forme phallique du truc, les sites de protections de l'enfance US, toujours prompts à se mettre en branle (!) pour les "grandes causes", sont maintenant en alerte rouge...

"Et si c'était un gode déguisé ?"

Du coup, "Dora l'exploratrice" pourrait-elle remplacer nos innocents sex-toys canards jaunes sur les rebords des baignoires ?

Qu'en pensent nos amies les filles ?

Petit Manara du soir...

133 - Séquence du soir de Milo Manara, comme souvent efficace aussi bien graphiquement que dans l'imaginaire de ceux qui regardent...

Amis voyeurs, (voyeuses, voyous dévoyées, voyelles...) bonsoir...

25 novembre 2006

Échapper à ses fans ? Temps mort...

132 - Quand réaliser qu'un blog quotidien attendu par ses "fans en délire" peut devenir une réelle servitude... Lisez donc "Sois érotique", un excellent post de BricàBrac sur le sujet.

Car BàB n'a pas tort: on n'a pas nécessairement tous les jours un truc nouveau à dire de bien passionnant... Sur le sexe comme sur le reste. Et pas d'obligation de résultat non plus: du coup, j'écris si je veux, quand je veux...

Et puis c'est tout !

Pourtant je reconnais que moi-même, chaque jour, en tant que lecteur "addict", je me promène sur mes sites favoris en pestant lorsque je n'y trouve rien de neuf de la part de l'auteur(e) que j'aime... C'est vrai quoi !

Hé ouais. Il me faut ma pitance, ma ration de fantasmes et de petites phrases pour sourire , fantasmer, se révolter ou même rêver... Mon virtuel à moi...

Et à l'inverse, en tant qu'auteur cette fois, au bout de deux jours "sans", je culpabiliserais presque de ne rien offrir aux gens qui viennent me rendre visite...

Parfois surchargé de travail ailleurs, je viens pourtant en catimini mettre mon petit grain de sel dans le magma de blogs qui tournent autour du même sujet que celui qui me motive, peu ou prou... Une douzaine régulièrement lus, et puis aussi un oeil sur leurs "satellites" renvoyés par les liens, histoire d'attiser ma curiosité. Sans cesse de nouvelles découvertes...

C'est sans fin ! On peut facilement y passer (perdre) sa journée. "Blog-addict", "spanking addict"...

"Cul addict"
au fond... Non ?

"Pas d'obligation de résultat" disais-je plus haut.

Pas de recettes publicitaires non plus, (on m'en propose mais ce n'est pas une finalité en soi et donc hors de question de polluer) juste l'envie de temps à autre de venir poster quelques troubles, quelques phrases osées ou une belle image qui m'interpelle et que "je fais passer", comme jadis de banc en banc les petits mots de mes camarades de classe.

Pas un métier, mais un simple loisir, mon petit exhibitionnisme à moi...

Parfois je suis "sec", l'esprit ailleurs qu'entre les fesses des filles. Ça arrive. (Si, je vous jure...) Mais les mails de mes ami(e)s habitué(e)s se chargent très vite et régulièrement de me rappeler à l'ordre lorsque je ne leur donne rien pendant quelques jours. Et une fois à nouveau motivé, je leur reviens en force. Toujours...

Mais j'ai piqué à JBR l'idée des "365 posts et puis basta cosi"...

Du coup comme celui-ci n'est jamais que le numéro 132, il m'en reste un bon paquet à vous offrir...

PS: Toutes les illustrations d'aujourd'hui viennent d'ici...

22 novembre 2006

Ce cher Helmut...

131 - Tiens donc, encore deux filles ensemble ?
Mon péché mignon, en fait. OK, J'avoue.

Image prise sur le Spanking Blog et attribuée à l'allemand Helmut Newton dont j'ai déjà parlé ici il y a quelque temps. Toujours des filles sublimes dans des lieux improbables. C'est très posé, très calculé, très froid... Limite désincarné. On n'y croit pas une seconde.

Et pourtant, je vais vous dire un truc:

"celle-là, je l'aime bien !"

21 novembre 2006

Banco: 100 000 pages !

130 - Y est... Vers 14h00, en ce 21 novembre 2006, après moins de dix mois d'existence, le compteur de Au Fil des Jours..." s'est arrêté sur le chiffre fatidique de:

... 100 000 pages vues !


Et malheureusement, je n'ai pas prévu de cadeaux pour l'internaute qui est discrètement entré ici depuis son écran pour consulter un post. Pas de super sonnerie stridente, de confettis ni de trompettes...

Aucune pom pom girls hystériques pour l'entourer, le suc... euh, je veux dire le féliciter d'être millésimé comme on le ferait probablement au Caesar Palace de Las Vegas...

Rien à gagner ici d'autre qu'un peu de plaisir à partager avec les lecteurs de ce blog, créé avant tout pour m'amuser et céder à la part (cachée) de mon exhibitionnisme rentré.

Un trophée ? Ok, J'ai trouvé celui-ci qui vient d'un site de machine-outils, sorte de gode improbable du XXIIème siècle avec ses formes directement issues du futur, un truc digne d'un film de science-fiction...

Allez, on va faire comme si c'était un César, à remettre au 100 000ème... Merci à tous.

PS: Depuis aujourd'hui, plus de forum sur ce blog... Supprimé !

L'idée était bonne mais ne convient guère à ma façon de voir ni au temps que je pourrais lui accorder pour l'alimenter et le faire tourner. Il faut un modérateur actif pour bien faire bouger les choses et mon blog est déjà assez prenant comme ça. Juste 8 messages de toute façon (!) pas de regrets à avoir...

Et si vraiment vous avez besoin de me lire ou de dialoguer avec moi sur un forum, celui de Dialogues de femmes de Sarahh fera très bien l'affaire...

Quant à me joindre par m
ail, très simple, le lien est à gauche...

... Ah, j'en ai profité pour aussi virer mon livre d'or parfaitement inutile et peu adapté au blog. (6 messages en quatre mois...) Désormais pour tous vos petits mots, messages persos, encouragements et coups de gueule éventuels, commentaires et mail suffiront amplement.

Robots fesseurs d'hier et d'aujourd'hui...

129 - Ils sont tous fous chez RoboSpanker !

Ici. (Et en Caroline du Nord (USA) en vrai...)

Histoire de bien déshumaniser (!) la chose, on nous propose une machine à fesser (celle qui ressemble à une grosse cuillère à soupe à gauche sur la photo est un modèle ancien, photographiée ici dans un musée) avec un petit film à l'appui pour en montrer l'efficacité. Mais elle ne fait pas le café !

"Moderne, discret et élégant", l'ustensile barbare est facile à posséder à la maison pour corriger Madame comme elle le mérite...

Le truc est judicieusement planquable le reste du temps de façon à peu près aussi discrète qu'un sextoy canard (entre autres gadgets, comme ceux vus ici...) posé bien en évidence sur le rebord de la baignoire familiale au milieu des jouets de bain du petit dernier. (bon, évidemment pas celui-là, un peu trop ciblé: il en existe de plus anonymes, moins SM...)

Vous pourrez l'avoir à demeure chez vous sans que vos invités ne soupçonnent un seul instant qu'une fois partis votre épouse sera corrigée avec, pour ses mauvaises manières au cours du dîner.

Ou même pour rien, si la mauvaise foi vous habite. (sans jeu de mot...)

Sinon, une variante: les invités restent et vous aident un peu. Sympa et dans ce cas de figure nul besoin de votre RoboSpanker... (Tiens je parle comme au "Télé Achat" d'M6...)

Bref, en un mot comme en cent, vos amis et vos parents peuvent bien passer vous voir à l'improviste, RoboSpanker devient en un tour de main (de rein ?) une jolie petite table-desserte anonyme et discrète...

(Au passage, ça sent le bricolage amateur et le Concours Lépine... On dirait les affreuses photos que fait mon oncle Bob quand il veut vendre ses vieux meubles et son horrible cuisine rustique sur Ebay !)

Bon, les bras m'en tombent ! (et vous imaginez bien que ce n'est pas pratique pour fesser...)

La main... Rien que la main, putain ! (gauche en ce qui me concerne, je vous le rappelle).

Si on peut fesser sa femme en lisant le journal après avoir mis la minuterie pour une correction par le truchement d'un banal instrument de torture monté en kit sans rien faire par soi-même, où est le plaisir ?

PS: Ah, cerise sur le gâteau... Ça vaut au minimum et en version "de base" (en sapin blanc, et sans coussin ?) 700 $ quand même...
Et l'addition monte à 945 $ en version "luxe" (736 €), les enthousiastes vont y réfléchir à deux fois avant d'investir dans ce "magnifique" objet !

Endart et les petits dessins du mardi...

128 - Tant qu'on est dans les dessins, je vous signale (si vous ne le connaissez pas) le site Endart, regroupant BD et illustrations de fessées traitées sur un mode plus humoristique que réaliste.

C'est malheureusement un site payant (il y a un accès gratuit pour voir avant d'éventuellement s'inscrire) mais il faut bien vivre et je ne blâme certes pas le dessinateur, qui a trouvé là une bonne méthode pour faire payer son travail.

Les situations sont mises en scène selon des rubriques convenues (école, épouses, secrétaires, jeunes filles etc...) et plutôt amusantes. Il réalise aussi de petites BD moins abouties techniquement que les illustrations seules, mais assez rigolotes.

On paye en dollars - un indice - mais je n'ai pas trouvé grand chose sur l'artiste qui se cache derrière le site. Pas de biographie, rien. Du coup, Américain ou Anglais, je ne sais pas du tout...

Certes un peu amateur par rapport à d'autres graphistes du genre comme madame Paula Meadows ou encore l'ami Waldo, mais moi j'aime bien.

À vous de juger...

Du côté de l'Espagne...

127 - C'est bien dommage pour nous, mais toujours peu de nouveautés chez l'ami Waldo...

Son site "webmasterisé" par la charmante Karen(cita) est toujours relativement compliqué à parcourir, les rubriques peu claires ne sont pas assez souvent mises à jour et l'espagnol omniprésent n'aidera guère ceux de ses (nombreux) admirateurs qui ne pratiquent pas parfaitement la langue de Cervantes ou Zapatero...

Mais tant pis, en cherchant bien on trouvera néanmoins quelques petites perles dans les rubriques "enema", "gay" et autre "humospank"...

Y compris ceux consacrés à "Karen", mes dessins favoris.

Ces images sont signées avec la date indiquée. "97", "99"... Certains (en fait la majeure partie) ont dix ans et plus. Illustrations destinés à la presse mensuelle, en Belgique. Une presse plutôt spécialisée s'entend. Maintenant il semble livrer en de trop rares occasions quelques dessins de temps en temps, pas assez à mon (vôtre ?) goût. Et pas de "06" à côté de la signature du maître pour indiquer des oeuvres dessinées cette année... À part sur le dessin de présentation ci-contre.

Je ne sais pas ce qu'il fait en ce moment sur le plan illustratif, pas de nouvelles récentes, à part de sympathiques commentaires de temps à autre sur ce blog où je sais qu'il passe très tard la nuit. (Waldo, mon ami, c'est quand tu veux...)

Je lui ai dit que j'aimerais bien monter un gros livre recueil de ses nombreux dessins à thème, un bouquin d'art avec les meilleures scènes mises en valeur, un truc très bien maquetté et le proposer ensuite à l'édition.

Mais ces choses prennent du temps et le sujet effraie parfois les décideurs, même si le sexe reste un sujet toujours aussi porteur, comme on dit...

Wait and see
.

J'ai bien une piste, mais c'est encore trop tôt pour en parler. Et puis cela réclame un peu de travail de fond pour une présentation que je n'ai guère le temps de prendre, vu ma charge personnelle de dessins (coucou collègue !) à faire d'ici les mois qui arrivent. En gros jusqu'en juin...

On va pas s'en plaindre non plus.

20 novembre 2006

Mots pour le dire, Spanking Contest...

126 - On parle de "cul", ...

Et ici, plusieurs listes de vocabulaire argotique consacré au sexe et à ses différentes pratiques. Instructif !

Allez lire, c'est incroyable les dizaines d'expressions que l'on utilise depuis toujours pour parler de cette passionnante et ronde partie de notre anatomie.

Le ballon, le baigneur, le dodu, le valseur, le panier à crottes, le derche, les miches, le garage à vélo (en Hollande ? Sans la moindre allusion politique, hein...) les meules, le pétard...

J'aime bien aussi cette magnifique expression que je ne connaissais pas: "aller aux renseignements" qui signifie: palper discrètement les fesses pour voir les réactions de la propriétaire... Élégant.

Et surtout prudent, avant de pouvoir à la fin de la soirée s'engager plus avant dans son "tafanard"...

(Tafanard n.m. cul.: "Empoignant le tafanard dodu de Monique il écarta de ses pouces puissants les deux fesses et en écarquilla le petit orifice...")

Sacrée Monique...

PS: Au passage, je m'interroge sur la pérennité du concours de fessées parisien, qui avait lieu chez Démonia et dont j'utilise l'affiche ci-dessus en ouverture de post...

Voilà bien un truc qui m'intrigue sacrément depuis plusieurs années...

Si parmi vous il y a des gens qui possèdent des infos sur ce qui s'y est passé (des fessées, mais encore ?), si la tradition persiste "de nos jours" (en 2002 c'était la troisième édition, d'après l'affiche...) et surtout QUI y va, je suis preneur pour un prochain post...

PPS: Quelques infos depuis la publication initiale:

Il semble qu'il y ait justement très bientôt une "Nuit de la fessée" (sans millésime apparemment, ni notion de "concours") organisée
le 8 décembre 2006 chez "Cris & Chuchotements"... D'expérience, ce que je déteste dans ces clubs libertins, échangistes ou autres, ce sont les fameux "hommes seuls". Il y en aura, même à 90 € l'entrée... (pour les "filles seules" par contre, c'est gratos, tu penses bien...)

Je vous passe l'affiche. (encore Betty Page décidément très à la mode...) S'il y a des amateurs, qu'ils viennent ensuite nous raconter tout ça...

Toujours plus...

125 - Allez, pour tous ceux qui ne s'intéressent guère à mes souvenirs d'enfance, ne sont pas touchés par la "grâce disneyienne" ou encore sont insensibles à mes élans artistiques, revenons aux fondamentaux...

Une image de la belle Nadja Auermann, tout d'abord, très "discipline domestique". La protection et la rigueur. L'obéissance et la dévotion. Elle est allemande, Nadja. Ça vous rappelle quelqu'un ?

(Allez, je vous aide. Dans les commentaires...)


Curieux par ailleurs comme les modèles et mannequins de tout poil (mêmes épilées) posent de plus en plus dans les magazines avec des attitudes jadis qualifiées de "porno", aujourd'hui admises sans difficultés dans tous les journaux de mode.

Y compris parmi les plus sages, qui admettent à présent régulièrement et sans sourciller dans leurs pages papier glacé une bonne dose de "sado-maso porno-chic"...

Bon, ici, je vous le concède, la pose est très sage et suggère plus qu'elle ne montre. Mais en cherchant bien...

Dangereux de jouer avec l'image à ce point, faisant à force de photos banalisantes de plus en plus sexy-trash passer nos plaisirs sulfureux pour la norme de "monsieur et madame tout-le-monde"...

Oh, Monsieur, lui ça le gêne pas. Mais Madame se sent parfois obligée pour être à la hauteur de tenter de ces trucs... C'est compliqué, le sexe "extrême", si on est pas amateur.

Bref, jusqu'où iront-t'ils ?

Regardez donc c'te pauvre Sierra Salem obligée de prendre son bain sur le ventre pour ne pas brûler davantage ses fesses rondes meurtries par une énième correction infligée par son compagnon le cruel Dallas, à Hawaï... (Quand même ! C'est pas au Campanile de Lunéville...)

Z'en gagnent du blé, les ricains des "spanking movies". Faut en vendre une sacrée tripotée de DVD de cul pour aller frimer ensuite sur les plages de Waikiki Beach, à Honolulu...

Mais que fait la police ? Des jeux de fous, je vous dis...

Pour en finir avec Blanche-Neige...

124 - ... Une bonne fois.

La niaise "Snow White" ("Blanche-Neige" en VO), je ne l'ingurgitais à haute dose dans les années 60 que le jour de l'Ami Public n°1, et en noir et blanc en plus !

C'était une émission d'extraits à la demande pour les plus jeunes bien avant l'ère DVD qui permet d'avoir les films chez soi, et de les visionner quand on veut, chose inimaginable et inconcevable alors...

"Allo SVP ?" Et hop, un extrait "demandé par les enfants" présenté en séquences toujours trop courtes à nos yeux évidemment par un Pierre Tchernia des grandes occasions, que dans ma candeur enfantine je confondais avec Walt Disney en personne...

On avait une liste, il fallait appeler (gratuitement) pour choisir, seules passant les séquences plébiscitées. Et bien évidemment on ne voyait sur le petit écran qu'un tiers de la liste des films proposés...

En général, mes extraits favoris ne passaient jamais. "Bah, ce sera pour l'année prochaine..."


La première (et unique d'ailleurs) chaîne de télé diffusait le 24 décembre dans l'après-midi deux heures de programmes spécifiquement prévus pour les enfants. Entièrement consacrées aux Grands Classiques, aux meilleurs long-métrages en dessins animés de Walt Disney... (encore vivant ces années-là)

Bref une émission attendue toute l'année en ces temps lointains où les cinémas ne proposaient pas comme aujourd'hui cinq ou six nouveaux films d'animation par an...

Le temps a passé. Le post plus bas m'a donné envie de rechercher des images un peu plus osées que celles du site original, en allant fouiner dans les cartons à dessin sexy dont regorge le web...

Je n'ai pas été déçu.


Le dessin ci-dessus, pas mal d'auteurs et de scénaristes l'ont imaginé. Gotlib aux débuts de "l'Écho des Savanes" en fit lui aussi une savoureuse adaptation porno-paillarde.

Il y eut au cinéma "Blanche-Fesse et les sept mains", un banal porno des années 70 dans lequel comme souvent le titre vaut mieux que le contenu...

Et aussi un nanar comique redoutable, "Elle voit des nains partout" de Jean-Claude Süssfeld avec un paquet de bons acteurs...

Rien de très surprenant donc dans l'illustration "à la manière Disney" où l'on voit ce brave Simplet sauter à couilles rabattues la pauvre gourdasse endormie. C'est le principe du "baiser du Prince" pour sortir de sa torpeur "la Belle au Bois Dormant"... Selon Anne Rice, il va même jusqu'à lui flanquer une magistrale fessée cul nu...

Mais c'est sûr que le pauvre oncle Walt doit se retourner dans sa tombe...

Les dessins suivants, deux toiles à l'huile, sont vous on conviendrez un peu plus curieux... Là, ci-dessous, jugez plutôt:

On y voit un homme travesti, déguisé comme l'héroïne et habillé par sa marâtre, puis mort, renversé dans un froissement d'étoffes retroussées ne laissant guère de doutes quand à son sexe. Qui n'est pas féminin...

Ce sont des oeuvres de la peintre portugaise Paula Rego. 71 ans...

L'artiste met en scène des éléments iconographiques narratifs et symboliques porteurs de sentiments forts tels que l'amour, la confiance, la peur... ou encore la domination ! Vous en trouverez d'autres ici...

Et puis tant qu'on rigole:

si vous aimez Shrek, et en attendant Shrek 3, une petite paillardise vue ici, (il y en a toute une série) sur un site hongrois qui détourne - sexuellement parlant - pas mal de personnages connus de dessins animés...

Au vu de ce que lui fait le géant vert, on comprend mieux l'origine du nom de la princesse Fion... a !

Bientôt 100 000... Merci à tous.

123 - Hallucinant ! Ce blog commencé comme un journal de bord intime pour quelques initiés va atteindre les 100 000 pages vues !

À raison de 1 000 par jour en ce moment...

Merci...

PS: Il est 0 h 01 ce mardi. Record de fréquentation battu hier lundi 20, avec 1 363 pages vues et 544 visiteurs distincts. C'est mon meilleur "score" depuis février. Demain on passera les 100 000 pages regardées par les internautes depuis le 8 février...

Thanks again. (dessin original de Kibato Taira)

Ces images de film qui troublent...

122 - "Gervaise" de René Clément.

Le film date de 1956. Une bonne année. C'est une adaptation assez fidèle du roman de Zola, plutôt coutumier des fessées dans ses livres, puisqu'on trouve la punition également évoquée dans "Germinal" par exemple...

Le livre (paru en 1877) ne s'intitule d'ailleurs pas "Gervaise", au passage, mais "l'Assommoir"...

Il s'agit du septième volume de la "série" des "Rougon-Macquart qui en compte vingt. Et 23 ans d'une vie d'écrivain consacrée à démontrer que l'hérédité est une chose à laquelle on n'échappe pas...

Gervaise Macquart aura trois garçons d'un premier lit (avec Lantier qui l'abandonnera), et une fille ensuite (avec Coupet qui devient alcoolique). Ses quatres enfants sont tous des héros de romans ultérieurs de la série: "la bête humaine" (Jacques Lantier), "Germinal" (Etienne Lantier), "l'oeuvre" (Claude Lantier) et "Nana" (Anna Coupeau)...

Il y a dans le film une scène qui a troublé bon nombre de spectateurs que ce soit au cinéma ou lors des passages à la télé, au temps du noir et blanc. Amusant de savoir que la version américaine, édulcorante comme d'ordinaire, a carrément supprimé plusieurs images, en particulier celles des fesses nues de Virginie (Suzy Delair), déculottée par une Maria Schell en transe au fur et à mesure que la bagarre au lavoir gagne en intensité et en violence...

La scène est dans le livre et le cinéaste René Clément ne l'a pas occultée, comme souvent sur les choses un peu délicates à montrer...

Il y eu plusieurs adaptations au cinéma, assez inégales, mais celle-ci est la seule reprenant la fameuse scène de la fessée au battoir à linge de façon aussi brutale et réaliste. Surtout pour l'époque...

Pour la bonne bouche, toute la scène (l'extrait incriminé et non censuré) en cliquant sur la photo du derrière déculotté ci-dessus. 8 minutes in-extenso d'un plaisir d'antan que vous ne bouderez pas, j'en suis sûr...

À COMPARER AVEC LE TEXTE INITIAL DU ROMAN:

"Mais Gervaise brusquement, hurla. Virginie venait de l'atteindre à toute volée sur son bras nu, au-dessus du coude; une plaque rouge parut, la chair enfla tout de suite. Alors, elle se rua. On crut qu'elle voulait assommer l'autre.

- Assez! assez! cria-t-on.

Elle avait un visage si terrible, que personne n'osa approcher. Les forces décuplées, elle saisit Virginie par la taille, la plia, lui colla la figure sur les dalles, les reins en l'air; et, malgré les secousses, elle lui releva les jupes, largement. Dessous, il y avait un pantalon. Elle passa la main dans la fente, l'arracha, montra tout, les cuisses nues, les fesses nues. Puis, le battoir levé, elle se mit à battre, comme elle battait autrefois à Plassans, au bord de la Viorne, quand sa patronne lavait le linge de la garnison. Le bois mollissait dans les chairs avec un bruit mouillé. À chaque tape, une bande rouge marbrait la peau blanche.

- Oh! oh! murmurait le garçon Charles, émerveillé, les yeux agrandis.

Des rires, de nouveau, avaient couru. Mais bientôt le cri: Assez! assez! recommença. Gervaise n'entendait pas, ne se lassait pas. Elle regardait sa besogne, penchée, préoccupée de ne pas laisser une place sèche. Elle voulait toute cette peau battue, couverte de confusion. Et elle causait, prise d'une gaieté féroce, se rappelant une chanson de lavandière:

- Pan! pan! Margot au lavoir... Pan! pan! À coups de battoir... Pan! pan! va laver son coeur... Pan! pan! tout noir de douleur... Et elle reprenait:

- Ça c'est pour toi, ça c'est pour ta soeur, ça c'est pour Lantier... Quand tu les verras, tu leur donneras ça... Attention! je recommence. Ça c'est pour Lantier, ça c'est pour ta soeur, ca c'est pour toi... Pan! pan! Margot au lavoir... Pan! pan! a coups de battoir...

On dût lui arracher Virginie des mains. La grande brune, la figure en larmes, pourpre, confuse, reprit son linge, se sauva; elle était vaincue…"